La guerre psychologique n’est pas un passe temps. Ce n’est pas une activité à prendre à la légère, pas un jeu non plus. La guerre psychologique est un art, difficile mais gratifiant. Commençons par une petite démonstration avec un expert en la matière, que nous appellerons endive senior pour préserver son anonymat. Attention les enfants, n’essayez pas de faire ça à la maison.
La scène : une concession Renault, quelque part en Allobrogie.
Les protagonistes : endive senior, et un vendeur-victime.
(les pensées seront entre parenthèses)
ES : Bonjour ! (proie repérée)
VV : Bonjour monsieur, puis-je vous aider ? (pigeon accroché)
ES : Oh, je sais pas trop. Je cherche une voiture, vous avez ça ? (tu vas me supplier de t’achever)
VV : Oui bien sûr, entrez donc ! (ça va rentrer comme dans du beurre)
3 heures plus tard…
VV : bon alors je vous la fais à 50%, je vous offre les tapis, une paire de roues, 3 pleins et 10 ans d’abonnement à autoplus, pitié. Dites oui. (tuez moi, tuez moi, tuez moi)
ES : Hum je sais pas…y’a un peu de poussière sous le frein à main. Dites, elle est jolie votre montre. (je me repais de ta souffrance, insecte insignifiant)
Après 7 heures et demi de négociations, endive senior repart enfin, avec une voiture neuve au prix d’un grille pain, la montre et les vêtements de la victime, et 15 231€ de cadeaux divers de la part de la concession. Les victimes se suicident au bout de 3 jours en moyenne.
Bien sûr, maîtriser à ce point la guerre psychologique n’est pas à la portée du premier venu, et nécessite un entraînement extrêmement long et rigoureux. Le débutant pourra se faire la main sur des proies faibles, des vendeurs de grande surface ou des profs par exemple.
De manière générale, ne dîtes jamais oui à rien. Le oui est faible, le oui est lâche. Le non aussi d’ailleurs. Dans une guerre psychologique, on ne parle pas. Exemple en situation.
Laurent, Max et Chris sont dans une voiture, arrêtée devant un portail. Il faut sortir pour l’ouvrir.
Laurent : Bon Max, va ouvrir le portail.
Max : Chris, va ouvrir le portail.
Chris : …
Personne ne bouge.
Laurent ouvre sa portière pour refroidir l’intérieur de la voiture. Très bon réflexe.
Laurent : Bon, Max.
Max : Ben vas-y, toi.
Le silence a payé, plus personne ne demande à Chris d’y aller. Les trois protagonistes attendent dans le silence et le froid que quelqu’un d’autre arrive et ouvre le portail. Le temps passe, lentement, très lentement.
Après 35 minutes environ, Max s’effondre en larmes, et court ouvrir le portail. Détruit intérieurement, il est maintenant malléable comme du beurre, et d’une servilité extrême. Seuls les plus forts peuvent survivre.
Quoi qu'il en soit, voilà un très bon entraînement, facile et ludique, que je vous encourage à essayer. C’est en pratiquant que vous vous améliorerez, alors n’hésitez pas, devenez un psycho-guerrier. Non, pas un connard, un psycho-guerrier. La différence est énorme, mais je n’ai plus assez de place sur mon disque dur pour l’écrire, et de toute façon j’ai un truc sur le feu qui sonne à la porte…
Je ne vous salue pas.
28 décembre 2005
La guerre psychologique
Publié par
Chris
à
17:57
2 commentaires:
Tu aurais pu prendre un exemple concret. La fin n'est qu'une déviance malhonnête de la réalité.
tu oublies les autres exemples d'entrainements à la guerre psychologique : contre les profs de physique, ou encore des choses comme provoquer le suicide d'une personne : "Tire toi une balle dans la bouche, tire toi une balle dans la bouche..." (pour savoir comment faire, se référer à l'excellentissime 'La dernière maison sur la gauche' de Wes Craven mwhahaahhahaha).
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