Il est des choses que l’on voudrait crier dans le vent jusqu’à s’en casser la voix, ou écrire sur des parchemins en lettres de feu et jeter à la mer, les cheveux embrumés de parfums enivrants sous des soleils fatigués d’une gloire révolue.
Oui, je suis un poète, je joue de la guitare et j’ai les cheveux longs. Tout comme Max, oui. Mais je n’ai jamais redoublé. Et bim ! C’est gratuit.
Mais Christophe, que sont donc ces choses que tu voudrais écrire en lettre de feu ou hurler dans le vent sur fond de violons langoureux ?
Et bien, que j’aime faire la sieste par exemple. Le matin, je suis une larve, je n’aime pas les gens et ne m’exprime que par semi-syllabe. Puis vient l’heure de la sieste, ou l’heur de la sieste aurais-je glissé si envie m’avait pris de lancer un subtil jeu de mot. Après quoi je ne suis plus le même homme. Je gambade gaiement, je rue dans les brancards, hausse les sourcils et bloggue à qui-mieux-mieux, trouvant l’énergie incroyable de puiser au plus profond de mon être des expressions moisies en veux tu en voilà, à tire-larigot et comme s’il en pleuvait comme vache qui pisse.
Et ce, jusqu’au matin suivant quand je redeviens l’homme-serpillière, et ainsi de suite jusqu’à ce que mort s’ensuive.
27 novembre 2007
Transformations
Publié par
Chris
à
16:32
6 commentaires:
Et moi qui croyais que tu voulais crier ton amour dans le vent jusqu'à t'en casser la voix, graver son nom dans l'écorce de vieux arbres...
Pareil, surtout quand tu as commencé le deuxième paragraphe par "Et bien que j'aime...", quelle déception encore une fois.
Sinon, malgré ton poétrisme incontestable, c'est quoi le mot qu'il manque (ou qui est en trop) dans la première phrase ?
Kristops est amoureux.
Ou bien son taux d'hormones est déréglé par la pollution pékinoise.
Eh oui, je suis Bac+4 mais je n'ai pas perdu la raison. Et bim.
Tout de suite à pinailler nico, voila qui est corrigé.
Je pinaille pas. J'espérais trouver un sens caché à la phrase
Je kiffe le sondage
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