Mettons les choses au point tout de suite : ce post totalement objectif aura pour but de déterminer si oui ou non linux est vraiment aussi mauvais qu'il n'y paraît, ceci dans un souci de dialectique permanent, c'est à dire en s'appuyant sur un raisonnement logique confronté aux faits, dans une humble recherche de la vérité et sans aucun préjugé pour cet OS de manchots.
Car oui, c'est bien de manchots qu'il s'agit, penguin se traduisant en français par manchot. L'erreur historique est maintenant réparée, ce point sémantique éclairci.
Oui da, nous sommes prêts à plonger dans le vif du sujet, l'examen impartial de la bête visqueuse et sentant le poisson (stricte objectivité et appui stylistique d'une innocente métaphore filée). Commençons donc par la fin, puisque ce blog est original, et de ce fait bien plus intéressant que tout autre.
La fin
On retiendra cependant un point positif : le CD d'installation de linux rentre parfaitement dans la poubelle, et, comble du luxe, remplit parfaitement sa tâche accroché à un cerisier. Un plus à ne pas négliger.
Le début maintenant, sinon ça fait trop rebelle.
Toute notre équipe de professionels de l'information de qualité a donc décidé de tester pour vous linux. Première étape : se procurer des CDs à gâcher sans remords, voire des RW pour les plus embourgeoisés. Vous pouvez aussi vous fournir chez le nerdz le plus proche, trop ravi de faire partager sa passion débordante pour la compilation de noyau (quoi ça sert à autre chose ?) pour remarquer même qu'il est en slip à 3h de l'après midi avec un morceau de pizza collé sur la joue, et accessoirement pour essayer de se souvenir que vous lui avez emprunté le CD. Sinon, téléchargez une distribution quelconque, le choix n'est pas important.
Les distributions.
Ubuntu, Debian, Dirac ou autres Mandriva, le choix est aussi vaste qu'inutile. La seule chose les distinguant vraiment est leur niveau de prétention à être faciles d'utilisation, quantifié par l'indice IPAEFU. Celui-ci est compris entre 500 à 7253 selon les distributions, et représente le nombre d'heures nécessaires à l'utilisateur expérimenté pour apprendre à installer les pilotes ATI et activer l'accélération 3D. A noter que le score de 7253, obtenu par debian, est principalement dû au fait que debian ne gère pas le matériel postérieur à l'invention du transistor et qu'il faudra donc coder le driver vous-même en assembleur. Choisissez donc comme bon vous semble, mais gardez en mémoire que le puriste, le vrai, celui qui utilise un OS d'homme viril, celui là choisira debian.
L'installation en elle même.
Un sourire de bonheur extatique aux lèvres, vous brisez un à un les doigts de Linus Torvalds insérez enfin le CD d'installation dans votre machine. Bien évidemment, vous avez avant cela sauvegardé toutes vos données, assuré en tous risques votre PC, et effectué les rituels sacrificiels idoines. Vous êtes maintenant mûrs pour entrer dans cette grande famille anoblie par une longue traditions de mariages consanguins. Le PC boote, profitez en une dernière fois, et vous voilà arrivés sur un superbe écran vous annonçant fièrement la dénomination de l'erreur que vous êtes en train de commettre. Un appui sur retour, et l'illusion s'efface, le beau texte blanc sur noir commence à se répandre. Après quelques minutes de défilement de ces informations cruciales, vous arrivez enfin au coeur du problème : l'utilitaire de partitionnement. Un conseil : ne touchez à rien, ne répondez jamais oui et repassez sous windows, vous pourrez toujours dire à vos amis que votre matériel était trop récent et donc pas reconnu, ils vous croiront. Si toutefois vous ne tenez pas à vos données, répondez aux questions secondé de votre porte-bonheur favori et serrez les fesses. Le PC reboote et lance linux ? Vous avez fait un pas de plus vers le clan des élites. Sinon réinstallez windows, vous ne manquez rien.
En territoire ennemi
Linux détecte votre écran ? Votre disque dur ? Tout ? Vous avez bien fait de rester à l'amiga. Vous pouvez maintenant utiliser les superbes utilitaires ergonomiques telles le shell, les applications qui se lancent par le shell, mais aussi les copies en moins bien d'applications windows, et profiter avec nostalgie des thèmes style windows 95 de gnome ou kde. Dites bien à tous vos amis que vous utilisez linux, puis formattez et consultez le psychothérapeute le plus proche.
En conclusion : en toute objectivité, linux possède donc des défauts, mais contrebalancés toutefois par beaucoup d'inconvénients, ce qui en fait définitivement un OS utilisable aisémment par ses créateurs.
07 juillet 2005
Les pingouins c'est moche
Publié par
Chris
à
21:41
1 commentaire:
J'ai failli croire pendant une demi ligne que tu mettais en place des règles de dialogues tel le Socrate !
Bien, le billet est divertissant, facile à lire (contrairement aux miens). Toutefois, l'humour en question est celui de l'utilisateur linux qui n'a pas voulu faire l'effort d'explorer ce puissant système d'exploitation, trop attaché à la facilité de son windows pourtant moisi. Je répondrai par un billet sur mon blog. To be continued ...
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