Oui décidemment ce blog est en train de se transformer en une suite de billets d'humeurs inutiles, mais j'assume, la preuve, c'est le dernier, promis.
Au menu de la lapidation aujourd'hui : ma banque, un certain Crédit (d'une certaine ville du rhône), dont je ne suis pas content[1]. Recadrons la chose : il y a un an, innocent comme l'agneau qui vient de naître, je décide d'ouvrir un compte. Et là, tout s'enchaîne. L'employée perfide et suintant de malhonnêteté, ayant accroché sa proie (moi donc) se met bien évidemment en tête de la vider comme une outre afin de s'en faire une besace en cuir pour l'hiver. J'évite quelques pièges, comme le fait de joindre mon compte d'épargne à ce compte courant, mais la fourbe sécrète alors une substance gluante aux effets incroyablement ignobles : l'assurance Sécurilion. Etant rodée aux perversions et manipulations de toutes sortes, en bonne conseillère clientèle, la créature me présente la chose avec un vice extrême : "bon je vous impose rien, mais personnellement je pense que je la prendrais, et puis de toute façon vous pourrez résilier à tout moment, et c'est gratuit les 6 premiers mois". "Ah oui ?" dis-je, mes grands yeux décrouvant le monde posés sur elle avec espoir (et ne remarquant pas qu'elle a réussi à glisser deux techniques de manipulation en une seule phrase). "Alors ça marche." Et là, le masque tombe. La conseillère, jusqu'ici si amicale, laisse échapper un cri strident qui se transforme finalement en rire satanique, puis elle monte sur la table et commence à s'asperger de sang humain tout en psalmodiant des phrases incompréhensibles et en me secouant la main frénétiquement. "Oui au revoir" fut tout ce que je trouvais à dire avant de sortir, poursuivi par des cris de démence et d'enfants torturés.
Après quelques temps, ayant moi-même été perverti par la vie parisienne et la collocation avec Nico, je me décide à regarder comment résillier cette assurance sécurilion (assurance contre la perte et le vol des clés et papiers, inutile donc). Comme de bien entendu, le contrat stipule que la résiliation doit se faire par envoi de recommandé avec accusé de réception à une adresse non précisée. Le temps de me motiver pour le faire, et à peine 6 mois plus tard me voilà postant cette lettre vers le service client de la banque mystère.
Et peu de temps après, la réponse du service client m'annonce qu'ils n'ont pas vocation à se substituer à mon agence, et qu'il lui transmettent ma demande mais que j'aurais dû demander au directeur de mon agence (tout en se fouttant légèrement de moi pour n'avoir pas signé la lettre, mais c'est de bonne guerre). Evidemment, je n'ai alors plus le temps de le faire, retournant en Savoie pour l'été. Bref c'est un scandale, je vais me plaindre au directeur dès que j'aurais trouvé le temps de me motiver.
Mention spéciale tout de même pour la poste et ses fonctionnaire boostés aux hormones de guépard, puisque l'accusé de réception de ma lettre n'est arrivé que deux jours après sa réponse.
[1] hoho y'a du gros jeu de mot
28 août 2005
Je m'outre
Publié par
Chris
à
22:57
3 commentaires:
Pauvre Christophe,
Déchiqueté par les vautours de la vente forcée. Ces vampires ont sucé le sang de l'agneau que tu es.
Il faut le dire, un agneau, ça dispose d'à peu près 3 neuronnes ... Pourquoi tu n'as pas téléphoné à ta conseillère pour lui demander comment procéder ?!! Le conseiller, comme le suggère sa racine, conseille ! Sa fonction de commercial sans pitié est seconde.
Diantre ! Le monde dans lequel nous tentons de surnager chaque jour un peu plus est peuplé de requins au comportement de chacal. Tu aurais dû le subodorer Chris, pour survivre dans la jungle, il faut manger du Lyon.
moi je suis déja catalogué au rang de connard. Bizarement la banque ne cherche jamais à me voir. C'est plutôt eux qui m'évitent.
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