29 juillet 2005

L'art de rouler sur une piste cyclable


Les aller-retours que j'ai effectués pour aller au boulot, ou juste pour le sport, sur piste cyclable, m'ont procuré une immense expérience que je souhaite faire partager au plus grand nombre, et donc aux millions de lecteurs potentiels de ce blog, et ce dans une recherche constante d'amélioration du bonheur de l'humanité.

Précisons que je parle d'une piste cyclable quasi-plate, les plus grande "pentes" ne devant pas excéder 5% sur 30 m, et en partie urbaine (ça a son importance).

Taxonomie : la faune sur piste cyclable

On peut trouver diverses espèces plus ou moins vivantes sur piste cyclable. Serpents, lapins, chats, chiens, moucherons, moustiques, c'est un vrai bonheur. Si la piste est en plus situé à coté d'une route, il se peut qu'on trouve des spécimens à monter soi-même, ayant en général gagné en surface ce qu'ils on perdu en volume (à une constante multplicative homogène à une dioptrie bien sûr, par souci d'homogènéité de l'expression). Les guèpes, bourdons et autres sont aussi souvent de la partie. Toutefois, pour rencontrer ces derniers, il faut rouler à une vitesse suffisante pour qu'ils décident que vous rentrer dans la face (dans l'oeil si ils visent bien) fera assez mal.

Cet inventaire ne serait toutefois pas complet sans l'espèce la plus représentée : le cycliste. Sur ce genre de piste cyclable, on trouve vraiment de tout, du pépé allant acheter ses courgettes au vrai cycliste en apnée à 50km/h.
La majorité des cyclistes que j'ai pu observer se rapprochait du premier exemple, mais il faut dire que c'est vraiment l'espèce la plus facile à observer. Ses représentants roulent typiquement sur un vélo de ville gris avec porte bagage, garde boue et phares de série. Ils ont tendance à rouler en zig-zag du fait de leur faible vitesse, et à ne pas essayer de suivre les gens qui les dépassent.
Autre espèce un tantinet plus rapide mais facile tout de même à observer , le vieux cycliste sur le retour en impose tout d'abord par la taille de ses mollets. Pesant en moyenne 12.3 kg l'un, les mollets du vieux cycliste, trop lourds, sont paradoxalement un désavantage, leur poids trop important empêchant un pédallage rapide. Il ne faut ainsi pas se laisser impressionner par le maillot "Mère picon" ou "Zan" arboré, le vieux cycliste reste faisable.
Plus redoutable et surtout très inhomogène, l'espèce "jeune sur VTT" est à surveiller de près. Celle-ci est très fourbe, et n'hésite pas à mettre en application les tactiques décrites plus loin. Mais faisons d'abord le point sur les disparités reignant au sein de ce groupe. Un vélo rigide topbike violet (le mien quoi) ou équivalent ? Le jeune est sans doute en train d'effectuer un trajet utilitaire, ce qui ne veut pas forcémment dire qu'il est attaquable sans risque. En effet son trajet étant probablement court, il peut se permettre de mettre pas mal de forces dans la bataille rien que pour le plaisir de gagner une pseudo-course sur 2 km. Un vélo à fourche, ou, pire, tout suspendu de type carrefour à 150 € ? Si le jeune possède un sac, c'est probablement une évolution du type I. Sinon, il s'agit sûrement d'un cycliste du dimanche, faisant un petit tour pour le plaisir. Raison de plus s'il en était pour essayer de lui gacher son trajet en essayant de le distancer avec une humiliation maximale. Méfiance, cette sous-espèce est la plus encline à utiliser les techniques fourbes de navigation sur piste cyclable exposées plus bas. Le plus prudent est donc de les prendre par surprise et du'iliser soi-même ces techniques.
Enfin la dernière espèce rencontrable est le cycliste à vélo de route. Là encore, grosses disparités, mais il faut en règle générale se méfier de ceux-là. Tshirt et short ? Ca reste faisable, mais méfiance. Maillot AG2R ? Alors là je dis attention. Attention, oui, car il y a de grandes chances de se faire littérallement déposer, atomiser, amollir, briser. Une seule solution alors : faire celui qui s'emmerde à rouler super lentement, mais qui ne fait que se ballader. Vous garderez ainsi un peu de dignité. Bien sûr l'habit ne fait pas le moine, et vous pourrez tout de même trouver dans cette catégorie quelques proies accessibles. Dépassez-les alors à fond, de préférence avec un air de s'emmerder comme pas possible pour atteindre le maximum local de la fonction humiliation.

Après cette succinte ébauche de taxonomie de la faune piste-cycleuse, intéressons-nous plus particulièrement aux stratégies à appliquer pour survivre dans ce milieu hostile.

Les bases : le leeching

Leeching : de leech, "carnivorous or bloodsucking aquatic or terrestrial worms typically having a sucker at each end", une sangsue quoi. Il s'agit en effet d'exploiter au maximum l'énergie des autres, en dépensant au minimum la sienne. Pour cela rien de plus simple, il suffit de se coller à la roue arrière de la proie, et de profiter de son aspiration. L'effort est vraiment beaucoup moins important derrière, ce qui permet de parasiter même légèrement plus fort que soi. Mais concrêtement, comment leecher ? Il y a en gros 3 façons d'accrocher un généreux tracteur.
1) La fourbe : il s'agit de rouler suffisament lentement pour pouvoir se faire doubler par une proie dont la vitesse vous conviendra. Après vous avoir doublé, avec un sentiment de mépris profond pour cette larve qui se traîne, la proie aura l'heureuse surprise de vous voir littérallement collé à sa roue.
2) La valeureuse : si le hasard vous place non loins derrière un tracteur potentiel roulant à plus ou moins la même vitesse que vous, il va falloir faire l'effort. Une petite accélération, et vous voilà dans sa roue où vous pourrez vous reposer.
3) La chanceuse : un mec débarque juste devant vous à un croisement, ou vous le rejoignez à un passage à niveau, etc... n'hésitez pas, leechez.
Voyons maintenant les possibles difficultés posées par le leeching : la résistance désespérée de la proie tout d'abord. Si vous envisagez un accrochage de type 2, la proie peut éventuellement décider de résister avant même la mise en place du leeching. Vous avez un avantage, vous le voyez, lui non ou très peu. S'il est trop rapide, tant pis, mais s'il reste faisable, allez-y gaiement, l'opération restera de toute façon rentable. Une fois la proie accrochée, celle-ci essaiera de toute façon, par instinct, de vous larguer dans 75% des cas. Mais une fois bien en place, c'est vraiment très dur pour elle. Si la proie vous échappe, alors elle était vraiment trop forte. Sinon c'est bien, ça permet de rouler plus vite avec un effort normal, et éventuellement de fatiguer la proie en vue d'une mise à mort.
Une fois toute futile vélléité de résistance réprimée, reste un danger : la visibilité. Si le leeching est bien fait, vous êtes collé à la roue, et n'avez donc ni visibilité sur la route ni délai pour freiner en cas de freinage devant. Il faut donc rester attentif et dans tous les cas mettre les roues sur la même trajectoire que la proie, tout en surveillant les freinages.

Etre leeché

Maintenant que vous connaissez la technique de leeching, vous devez être conscient qu'elle risque un jour de vous être appliquée. Deux choix sont alors possibles : laisser faire ou tenter de résister. La deuxième solution est, de loin, la plus tentante. Pourtant elle ne semble pas très judicieuse, à moins d'être vraiment sûr de soi. Si le leecher souffle comme un phoque, ou qu'il semble peu aguerri, la chose peut se tenter, mais elle reste toujours très risquée. En effet le leecher a toujours beaucoup moins d'énergie à déployer derrière, et il faut donc pour le déventouser produire un effort conséquent. La meilleure stratégie me semble de le prendre par surprise, en démarrant inopinément un petit sprint des familles. Quelques mêtres suffisent à supprimer l'avantage, pour pouvoir lutter à armes égales. Mais si le leecher arrive à suivre et à recoller, vous aurez tout perdu. Crime d'hubris dirait Platon. Le leecher peut alors se réinstaller, un sourire au coin, dans sa bulle, et attendre son heure pour vous distancer. La meilleure solution pour un leeché me semble donc être de ne pas accélérer, et de faire celui qui s'en fout.
Après, on peut éventuellement tenter le leech-switch, en freinant assez pour que le leecher vous passe, puis en le raccrochant. Les plus tatillons appelleront ça un relais.

Bon bien sûr le vélo, c'est avant tout du plaisir, moi je ne fais pas la course blablabla : de vraies paroles de loser.

Le mystère du clignement de l'oeil

En ce dernier jour de stage intensif, j'en suis venu à me faire une réflexion des plus intéressantes.
J'ai en effet remarqué qu'il m'est totalement impossible de m'empêcher de cligner des yeux pendant plus de 50 secondes (record personnel), et ce malgré une intense concentration (ça marche beaucoup mieux quand on se concentre sur un objet).

Etrange, étant donné que ce mouvement n'est pas franchement vital, et qu'il existe certaines personnes qui ne clignent pas du tout des yeux.

Mais le plus bizarre reste encore que j'arrive à garder un seul oeil à la fois ouvert.
Un des grands mystères de la science.

Pour prolonger cet instant magique de haute et utile intellectualité, voici la page des ig-nobels, où l'on apprendra avec joie que la music country augmente le risque de suicide.

28 juillet 2005

Faites un geste

Bonjour cher visiteur. Toi qui lis GRATUITEMENT, en PARASITE TOTAL ce blog, sache que tu peux changer ce que tu es.

Pour cela c'est vraiment très simple, il suffit de me contacter pour que je te communique mes coordonnées bancaires, j'accepte chèques et virement, mais aussi le liquide. Mon but n'est pas de te culpabiliser bien sûr, mais quand même, fais pas ta pute.

Bon sinon tu peux toujours faire un certain truc (que je n'ai apparement pas le droit de citer, mais on se comprend hein), et contribuer à mon enrichissement personnel et ce au prix d'un seul mouvement.

Oui, je dois l'avouer, j'ai une passion. J'aime les sous. Merci de ta compréhension.

27 juillet 2005

Google : le grand détournement

Je ne sais pas vous, mais depuis quelques jours j'ai vraiment l'impression que google est en train de se faire pourrir d'une manière incroyable par des spammeurs vraiment ambitieux.

En effet celà fait quelques jours qu'en effectuant des recherches dans google, je remarque, très bien placés, des liens vers une URL contenant les termes exacts de ma requête, ayant pour titre les termes de ma requête, et contenant dans la page ma requête en plus d'un tas de mots en vrac. Les urls sont du genre origami-cocotte.duim.sejny.pl, ou origami-cocotte.brazil-travelclub.nl, et plus généralement avec une extension en *l. Je ne suis pas allé voir ce vers quoi elles mènent, n'ayant que IE au boulot, mais ça sent mauvais. Les pseudo-sites en question contiennent apparement un nombre incroyable de mots et d'expressions couramment recherchées par les internautes, afin de se placer tranquillement en première page de toute recherche.
Pour cela je suppose que ce parasite utilise le page ranking de google, qui attribue leur pertinence aux pages web principalement en fonction du nombre de pages pointant vers elles.
En créant un réseau bien lié de pseudo-pages, et de plus en générant des pseudo-url correspondant aux mots clés, ils sont ainsi arrivés à placer 2 ou 3 résultats en première page...on imagine les gains énormes potentiels.

Pourtant cette technique de création de pseudo-pages à génération automatique ayant pour seul but de berner google est loin d'être nouvelle...comment ces gens sont-ils arrivés mettre en place un projet d'une telle ampleur ?

Les mots clé fréquemment recherchés par les internautes, par exemple, ne tombent pas du ciel. Impossible a priori de savoir ce que les gens recherchent sans posséder soi-même un moteur de recherche populaire...ou de les espionner !
Pas mal de spywares installent en effet des barres de recherches ou mettent en page de démarrage des sites (totalement nuls) de recherche. On comprend peut-être un peu mieux pourquoi...

A mon avis, l'opération nécessite de posséder soi-même un/des serveur dns, en plus d'une quantité honorable de serveurs http et d'une très bonne bande passante, pour que les serveurs ou la connection ne s'écroulent pas quelques minutes après le référencement par google.
Il semble donc y avoir derrière des moyens, et pas très légaux par dessus le marché.

Espèrons que google agira rapidement comme il a l'habitude le faire dans ces cas là : faire baisser à la main et de manière abyssale le page ranking des pages référencées concernées. Toutefois, rien n'empêche qu'un ou des autres prennent la place, et ainsi de suite.
Et imaginez que parmi les liens de ces pages à la con, les créateurs s'amusent à mettre de vraies urls...comment distinguer les bonnes des mauvaises ?

Je pense qu'il y a vraiment danger, et je ne vois pas vraiment de solution (mais heureusement les milliers d'ingénieurs de google sont peut-être un peu meilleurs que moi, du moins rassemblés), alors affaire à suivre...

Japanese way of life III : end game

Comme chacun le sait, les suites sont toujours meilleures que les originaux, c'est pourquoi j'ai décidé de reprendre ma grande saga sur mon mode de vie à la japonaise, au numéro III bien sûr, le II, je sais pas, ça sonne mal.

Habité par un esprit des plus nippons ce matin au travail, je décidais à brûle pourpoint de m'initier à l'art national japonais, je veux bien sûr parler de l'origami.

Je décidais tout de suite de tenter la figure classique la plus noble, la cocotte en papier, comme de juste.

Ma technique n'était pas très bonne, mais je finîs tout de même facilement ma première cocotte, faite à partir d'un post-it. Bientôt suivie d'une deuxième, de dimensions moitié moindres. Ainsi continuais-je, suivant une progression géométrique de raison 1/2. Notons alors qu'avec un seul post-it j'aurais pu continuer à l'infini en faisait 3 modèles de chaque taille, du moins en première approximation, celle-ci supposant la matière continue. Mais la précision me manquât après ma cocotte faite à partir d'un carré de 9.375 mm de côté. Je fis pourtant bien les pliages de la cocotte de 4.6875 mm de côté, mais le résultat fût assez moche. Bref, je suis encore loin du record de M. Laurent Ploufvideoh, fonctionnaire à Bercy, record établi à 0.1274 mm de côté pour une cocotte à mains nues.

C'était vraiment très intéressant.

26 juillet 2005

IronMan, ou comment débuter en douceur.

Non, non, l'IronMan n'est pas, comme le suggérait Max, "un héros super sexy", mais bien une course de remise en forme, idéale pour se ballader tout en faisant un peu de sport.

Au menu, 3.8 km de nage, 180 km de vélo, puis un petit marathon de décrassage. Bien sûr comme cela ça peut paraître difficile, mais avec vent et courant marin dans le dos, ça passe tout seul. La preuve s'il en est besoin, le record est de 7h50 seulement...pour une course commençant à 6h30, cela veut simplement dire douché à 14h30 si besoin, et footing à 15h.

Ecoutons donc le témoignage de Marcel, venant de se terminer un petit IronMan avec la famille :
"Oui bon c'est sûr qu'au 186ème km le petit commençait à traîner la patte, mais bon un bon aller-retour bien placé ça motive bien, hein Germaine ?"

Et pour finir, le programme d'entraînement de Gertudron pour l'IronMan :
"Pour le triathlon IronMan de Kona, ma semaine consiste en 25 km de nage, 700 à 900 km de vélo et 100 à 160 km de course à pied....il me reste tout juste le temps de dormir et de regarder le Bigdil."

Japanese way of life

A l'image d'un employé Japonais élevé au bon grain, je me suis dévolu durant mon stage corps et âme au service de mon entreprise, dans un souci sans cesse renouvelé d'accroissement de ma productivité.

C'est d'ailleurs cette joie de servir qui m'a fait faire aujourd'hui une découverte qui, n'hésitons pas à le dire, marquera à jamais un tournant dans mon existence. Posons donc un peu le cadre.

Après trois semaines d'intense surmenage joyeux au service du bonheur collectif, j'étais arrivé ce matin en avance comme d'habitude, ramenant le modeste labeur accompli la veille au soir afin de ne pas gaspiller inutilement mon temps de vie à ne pas servir l'entreprise. J'entrais d'un pas joyeux mais rapide dans l'entreprise, et me jetais avidement à ma place tout en combattant avec pugnacité les collègues tout aussi avides que moi d'abattre du travail et me bousculant donc dans leur course vers leur poste de travail. J'optimisais bien sûr le temps offert par l'entreprise, effectuant divers travaux ménagers durant le boot de ma machine, et mettant à profit les temps de calcul du PC pour picorer mon frugal repas afin de ne pas quitter mon poste inutilement à midi.
Et c'est alors que je fîs la captivante découverte :

Dans l'horloge de Windows XP, du moins sur mon PC au boulot, la trotteuse se déplace avec un intervale de temps un peu inférieur à une seconde, puis s'arrête parfois pour compenser son avance.

Une information à ne pas négliger.

25 juillet 2005

Les dangers du colibri

Il rode dans la nature un danger dont on ne parle pas assez, le colibri.

Mais en quoi donc cet oiseau minuscule pourrait-il être dangereux ? C'est qu'il cache derrière son apparence innofensive un terrible potentiel de mutilation et de meurtre sauvage.
En effet, le coeur d'un colibri peut battre jusqu'à 1 260 fois par minute, et là repose le danger. Imaginez qu'un colibri quelconque, appelons le Norbert, volette sournoisement dans les environs. Il s'ébat perfidement dans la nature quand soudain Norbert accroche une épine, récoltant alors une petite piqure. Pour tout autre qu'un colibri, cela n'aurait été qu'un désagrément. Mais pas pour Norbert. Son sang, étant comprimé à 652 bars, s'engouffre alors immédiatement par l'ouverture et Norbert se vide comme une outre en une demi seconde. Mais l'histoire ne s'arrête pas là, et c'est bien le problème. La partie liquide de Norbert continue en effet son chemin dans les airs, déchiquettant tout ce qu'elle rencontre. Arbres, rochers, ou animaux sans défense (l'éléphant est immunisé) sont découpés net sur le passage du jet.

Rien que l'année dernière, 27 personnes sont mortes ou ont été atrocement mutilées après avoir simplement torturé un colibri qui passait.

Alors un conseil, tuez les colibris à distance ou utilisez des moyens non contondants tels des gaz de combat.

22 juillet 2005

Mais qu'est-ce donc que la symétrie hermitienne ?

Question ardue s'il en est, à laquelle je laisse répondre mon ami Carlton.


20 juillet 2005

High level physics

As far as I'm going to write about highly advanced physics, I think it is necesseray for me to write this bill in shakespeare's language. A friend, let us call him Eve, recently told me that, according to brand new superstring theory developpements, there was no direct neither indirect correlation between weight and speed, on a bike or wherever.
"Are you kidding me ?" did I say "this results are not compatible with the structure of the universe described by the Bogdanov bros in their masterpiece, the alpha-globitchovosky quantic gravity loop for dummies." Let me explain you why you're saying sheet of paper please, yeah thanks, what was I saying ? Oh yeah, why you're saying unaccurate things from a relativist point of view.

Let us consider a macro-sized, super scalar structure, in a 3D hyperplane. The plane old equations of quantic gravitation fastly lead to this conclusion : the object is accelerated if any heap of matter-energy is present in this universe. Oh yeah, ok, let us take a simple example. In empty space, a light and a heavy stuff will reach the same speed in the same time if placed in identical conditions, because acceleration of the objects is the same. Yeah, cool. But what if something is on the floor, let us say a bike ? The bike is not strictly falling freely, the resulting acceleration it is submitted to is given by the gravitation and the reaction of the floor...which is proportionnal to the weight ! Yeah. And guess what ? If you're not on a horizontal ground, this last acceleration will provide a work, because the scalar product between this acceleration and the speed does not, this time, equal zero.

That explains why big yellow for example is far faster than I am on descending parts.
And the frictions do not counterbalance this phenomenon.

Thank you for reading me,
Sincerely, honestly, friendly,

Taïg khrys

17 juillet 2005

La diététique c'est bon mangez en.

Pour rebondir un peu sur les mollets de Laurent le sublime post de Laurent sur la diététique, voici quelques réflexions personnelles sur le sujet.

L'aspect commercial

Oui Laurent, il est vrai que l'exploitation commerciale de l'envie confuse de "mieux manger" entretenue par certains magasines, disons, faciles d'accès, est assez pitoyable et ennervante. Transcription d'une pub passant en ce moment :

(Mec avec une blouse blanche, et parlant en Anglais en plus, bref un scientifique top-niveau)
-"Des études ont montré qu'une certaine dose de calcium aidait à maigrir."
Arrive alors la top-model de 37 kg prête à tous les sacrifices pour maigrir, y compris se gaver de yaourts, qui remplace donc allègrement son yaourt noname par le yaourt amaigrissant issu de la recherche appliquée de biologie moléculaire du MIT.
Et la voix off d'enchaîner : et oui, on met du calcium dans nos yaourts, comme ça on ne se brise pas les bourses à inventer des noms compliqués pour des ingrédients à la con, et on peut quand même les vendre vachement cher, achête vite tas de graisse.

Il faut leur reconnaître une qualité, ils ont eu la décence de ne pas renommer "chlorure de sodium" en bêta-superactivine-maigrissis-3, mais bon, franchement...
"Des études", "une certaine quantité", blablabla...
Quant au brave actimel par exemple, best-seller de sa catégorie, mais laissez moi rire ! Hahahahaha, haha, haha, haha. Merci. Non mais vraiment, il "renforce la flore naturelle" ? Quelle galéjade ! La flore naturelle se débrouille très bien toute seule, et ce n'est pas les 0.01% de bactéries en plus, fussent-elles nommées L. Casei Defensis, qui y changeront quelque chose. Même chose bien sûr pour les bio et autres plaisanteries pseudo-médicamenteuses.

La vraie diététique

Toutefois le fait qu'il y ait des dérives n'implique pas qu'il faille rejeter en bloc la diététique, loin de là. Eh oui Laurent, les vitamines, les lipides, le sel, TOUT ce que contiennent tes aliment a un impact sur ton organisme. Evidemment, manger plus que tes besoins journaliers fait grossir. Et evidemment, ton corps a besoin de certaines choses en quantité suffisante pour assurer son bon fonctionnement, et, au contraire, un excès peut être néfaste. Les vitamines par exemple jouent des rôles importants dans le fonctionnement des cellules, le fer pour ceci, les protéines pour cela... tout ceci ne sort pas du chapeau magique de M. Robert Danone, mais d'étude sérieuses de gens dont le métier est d'étudier le fonctionnement de l'organisme. Bien sûr, ce n'est pas une science très exacte quand il s'agit de déterminer précisemment la quantité de chaque chose la plus adaptée, mais de toute façon chaque organisme est différent et offre une marge de fonctionnement, il faut seulement veiller à proscrire les abus. Manger équilibré, de préférence des produits frais, sans excès, pas trop salé, il n'y a rien allant contre le bons sens ou l'esprit critique là-dedans.

Bref il ne faut pas faire l'amalgame entre manger équilibré et consommer les produits miracles de chez Danone. Quant à l'instinct qui nous pousse à manger équilibré... heu le mien me pousserait plutôt à manger pizza - MacDo - chipsters - coca à tous les repas (bah oui mon instinct me dit c'est bon, donc c'est bon pour la santé !), mais bon mon instinct est peut-être de mauvaise qualité car il ne me pousse pas à manger de l'herbe...

16 juillet 2005

Réflexions sur le pourquoi du comment de la variabilité d'intensité rayonnée par le soleil

Je me suis posé aujourd'hui une question passionante : pourquoi le soleil tape-t-il plus fort à midi heure solaire qu'à 16h par exemple ?

La première explication qui me vienne est l'inclinaison, et je m'en explique.
On peut je pense raisonnablement considérer qu'en tout instant la Terre coupe un cylindre dans lequel l'énergie rayonnée par le soleil est de même direction et intensité en tout point.
Un endroit de la Terre donné, et assez petit pour être assimilé à un plan, coupe donc un flux dont la valeur ne dépend que de l'inclinaison du soleil, plus précisemment proportionnel au cosinus de l'angle entre la verticale et la droite menant au soleil.
C'est logique, en gros on attrape la même quantité d'énergie (ou plutôt la même puissance), que l'on étalle sur une surface plus ou moins grande.

Preuve imparable :


Oui, c'est bien joli, mais alors je risque autant les coups de soleil debout quand le soleil est à l'horizon qu'allongé quand il est au zénith ?

Euh, non. En fait dans la partie précédente j'ai gentiment négligé l'influence de l'atmosphère, qui absorde en partie le rayonnement solaire. Mais les rayons solaires doivent en réalité traverser une plus grande épaisseur d'atmosphère s'ils sont rasants que s'ils sont verticaux, ce qui explique que malgré tout ça chauffe plus à midi heure solaire qu'à 16h, même si on a pris soin entre temps de modifier son inclinaison.

D'ailleurs je suppose que ces phénomènes (et non pas la variation de distance au soleil dûe à la trajectoire elliptique de la Terre) expliquent la variation de température entre été et hiver. La précession de la Terre (rotation de l'axe de rotation de la Terre autour de la verticale) nous rapproche ou nous éloigne en effet de la verticale, et, ce faisant, cause le phénomène opposé dans l'autre hémisphère. Voilà pourquoi il fait, comme de juste, chaud en décembre en Afrique du Sud.

Alors un conseil pour optimiser votre bronzage, inclinez vous selon la formule suivante :
Delta = f(heure d'été - 2,P) où f est la fonction que j'ai la flemme de calculer et P les paramêtres à prendre en compte.

EDIT : bon ok, si vous insistez...

Delta = abs(90-(heure d'été - 8) x 15/2), Delta étant l'angle entre vous et le sol.
Calcul super simplifié bien sûr...

Ouverture-facile

Voilà un site bien sympa proposant des énigmes bien plus difficiles que celles habituellement rencontrées sur le net, et demandant des connaissances variées dans l'utilisation de son ordinateur, l'intérêt étant bien sûr de le faire seul et sans aide.
Un conseil, notez les adresses des énigmes successives, ça peut servir pour plus tard, et regardez bien les indices, ainsi que chaque mot présent sur la page !

Ouverture-facile

11 juillet 2005

Homéopathie, Juliette s'en cogne.

Ah qu'il est agréable de critiquer avec mauvaise foi, surtout quand c'est facile. Devant la popularité outrecuidante de ce type de charlatanisme, je me vois donc dans l'obligation de sévir pour enfin mettre à bas en quelques mots sur un blog à la fréquentation homéopathique l'industrie juteuse des vendeurs d'eau.

Alors pour commencer, qu'est-ce donc que l'homéopathie ? Nom dérivé d'homéo - escroc - et de pathos - la maladie -, ce nom désigne en fait la science qui explique la propension pathologique des escrocs à ponctionner plus stupides qu'eux. Mais quel en est donc le principe ? Très simple : prenez un verre d'eau, montrez lui un cachet d'aspirine, et attendez que l'eau, par mimétisme naturel, adopte les propriétés de l'aspirine. Ajoutez alors la quantité suffisante d'excipients, emballez et vendez très cher. Voilà, vous êtes devenu homéopathes, et même un des plus efficaces si par hasard vous avez par mégarde glissé un peu d'aspirine dans le verre. Mais, allez vous me dire, si l'eau, vachement intelligente, arrive à se fondre dans son environnement pour survivre, pourquoi ne se prend-elle toutefois pas une petite pause une fois bien tranquille dans sa boîte ? Hahaha, permettez que je me gausse, tant de candeur dans une seule question, on reconnaît bien là le newbie, non c'est trop, je suis mort de rire, je n'en peux plus, haha. Mais voyons, vous avez vraiment cru que l'eau oublierai si facilement cette expérience ? Et bien non. Elle s'en souvient, et autant de temps qu'il en faut pour qu'enfin elle se rende compte qu'elle doit faire son boulot. L'eau a une mémoire, et une bonne, pas de la noname achetée dans le premier boui-boui venu. Elle est capable de se rapeller de molécules qu'elle a à peine approchées, voire juste entr'aperçues au milieu de la foule, et de reproduire leur effet très facilement. Du moins les molécules importantes hein, parce que les autres qu'elle a rencontrées avant tout au long de sa petite vie de molécule, celles là non, elles les oublie vite fait bien fait. Bon alors très bien, mais comment exploiter cette mémoire d'éléphant pour effectuer des guérisons miraculeuses ?

Le postulat aléatoire de similitude

En fait l'homéopathie se base sur le principe ô combien vérifié de "force vitale" de tout être, celle-ci expliquant tout depuis les affections telles la connerie congénitale jusqu'à leur éventuelle guérison. Eclairé par la sagesse inépuisable de l'ésotérisme, on conclut alors facilement que si l'on donne un médicament et que celui-ci a des effets plus importants, mais similaires à la cause, alors la maladie, d'une jalousie, hum, maladive (désolé), va vite se jetter avec ses petits bras sur le médicament pour, comme l'expliqua Hahnemann, "faire sa fête à ce connard". La maladie, alors trop occupée à se bastonner pour chercher noise au patient, finit par s'épuiser, et le sympathique médicament s'en va alors d'un air triomphant, du moins dans l'homéopathie moderne. Car Hahnemann n'avait au début pas prévu les problèmes que pourraient poser un médicament aux symptômes identiques à la maladie, et c'est seulement après le 23ème décès dans d'atroces souffrances qu'il décida de mettre au point le principe de dillution...

Dillution, activation, supermagnétisation

Pour en finir avec tous ces décès inexpliqués, et aussi parce que produire un médicament coûte cher, le brave Hahnemann décida qu'en fait guérir avec de l'eau serait beaucoup plus pratique. Lui vint alors un éclair de génie : dilluer. La méthode est très simple (et donc infaillible) : prenez votre solution de départ, mettez la dans 99 volumes d'eau, et, pour qu'elle ne perde rien de son efficacité, secouez la (ou activez la comme ils disent dans le jargon) pour bien dire à l'eau de se rappeler de ce qu'elle est en train de voir. Et voilà une solution à 1ch. Une solution à n ch sera alors 10-2n fois moins concentrée que l'originale. Oh ah oui, juste un détail. Le nombre d'avogadro valant 6 × 1023 environ, une préparation à 12 ch ou plus à partir d'un produit pur a de fortes chances de ne pas contenir une seule molécule du produit "actif". Autant dire quà 30 ch c'est le coup de bol énorme de tomber sur une molécule... une chance que l'eau suffise alors à guérir !

Homoéopathie VS Placebo

Bon d'accord, l'homéopathie ce n'est basé sur RIEN, ça n'a absolument aucune chance de marcher, ça pue l'escroquerie à 100 pas, mais regardez, ça marche ! La preuve : un cousin éloigné a entendu dire de source fiable que des études on prouvé que des gens étaient guéris par des médicaments homéopathiques. Placebo ? Bien sûr que non, puisque une voisine de ma grand-mère a lu dans okapi les résultats d'une étude montrant que l'homéopathie marchait même sur les animaux. Bref, du très très lourd.

Conclusion

La méchante allopathie, qui se permet de vous faire ingurgiter des produits pour vous guérir, ne vous posera donc plus problème. Une jambe cassée ? Ca marche aussi, mais si vous décidez quand même d'aller à l'hôpital pensez à demander de la morphine homéopathique et des anesthésiants du même accabit, pour éviter toute intrusion de molécules mal intentionnées. Une bonne scéance d'accuponcture, un peu de magnétisation et la consultation de votre astrologue préféré peuvent d'ailleurs fructueusement venir s'ajouter à tout traitement.

PS : Je déconseille à tous les suicidaires le cyanure homéopathique, et leur recommande chaudement le suicide à l'eau plate, bien plus efficace.

Et un vrai site plus sérieux sur le sujet...

08 juillet 2005

Coming soon

Voyez à quoi j'en suis réduit : je n'ai tellement rien à dire que je suis obligé de faire des previews de ce qui viendra peupler ce blog.

En préparation donc, un mini shoot 2D en flash avec gestion d'une IA sommaire.
Les ordis pourront s'affronter seuls, ou le joueur pourra prendre le contrôle, et des équipes seront gérées, aisni que des items à collecter.

Un joli projet bien utile, dont j'indiquerais la progression au fur et à mesure dans le but de, pourquoi pas, arriver à finir un programme un jour.

> 8/07/05 : initiation du projet, début d'écriture de la classe joueur.
> 11/07/05 : monstrueuse avancée, 5 classes créées.
> 16/07/05 : échec total constaté, et mort officielle du projet. Il rejoint les 286 résidents du cimetière de mes projets flashs non terminés.

07 juillet 2005

Les pingouins c'est moche

Mettons les choses au point tout de suite : ce post totalement objectif aura pour but de déterminer si oui ou non linux est vraiment aussi mauvais qu'il n'y paraît, ceci dans un souci de dialectique permanent, c'est à dire en s'appuyant sur un raisonnement logique confronté aux faits, dans une humble recherche de la vérité et sans aucun préjugé pour cet OS de manchots.

Car oui, c'est bien de manchots qu'il s'agit, penguin se traduisant en français par manchot. L'erreur historique est maintenant réparée, ce point sémantique éclairci.

Oui da, nous sommes prêts à plonger dans le vif du sujet, l'examen impartial de la bête visqueuse et sentant le poisson (stricte objectivité et appui stylistique d'une innocente métaphore filée). Commençons donc par la fin, puisque ce blog est original, et de ce fait bien plus intéressant que tout autre.

La fin

On retiendra cependant un point positif : le CD d'installation de linux rentre parfaitement dans la poubelle, et, comble du luxe, remplit parfaitement sa tâche accroché à un cerisier. Un plus à ne pas négliger.

Le début maintenant, sinon ça fait trop rebelle.

Toute notre équipe de professionels de l'information de qualité a donc décidé de tester pour vous linux. Première étape : se procurer des CDs à gâcher sans remords, voire des RW pour les plus embourgeoisés. Vous pouvez aussi vous fournir chez le nerdz le plus proche, trop ravi de faire partager sa passion débordante pour la compilation de noyau (quoi ça sert à autre chose ?) pour remarquer même qu'il est en slip à 3h de l'après midi avec un morceau de pizza collé sur la joue, et accessoirement pour essayer de se souvenir que vous lui avez emprunté le CD. Sinon, téléchargez une distribution quelconque, le choix n'est pas important.

Les distributions.

Ubuntu, Debian, Dirac ou autres Mandriva, le choix est aussi vaste qu'inutile. La seule chose les distinguant vraiment est leur niveau de prétention à être faciles d'utilisation, quantifié par l'indice IPAEFU. Celui-ci est compris entre 500 à 7253 selon les distributions, et représente le nombre d'heures nécessaires à l'utilisateur expérimenté pour apprendre à installer les pilotes ATI et activer l'accélération 3D. A noter que le score de 7253, obtenu par debian, est principalement dû au fait que debian ne gère pas le matériel postérieur à l'invention du transistor et qu'il faudra donc coder le driver vous-même en assembleur. Choisissez donc comme bon vous semble, mais gardez en mémoire que le puriste, le vrai, celui qui utilise un OS d'homme viril, celui là choisira debian.

L'installation en elle même.

Un sourire de bonheur extatique aux lèvres, vous brisez un à un les doigts de Linus Torvalds insérez enfin le CD d'installation dans votre machine. Bien évidemment, vous avez avant cela sauvegardé toutes vos données, assuré en tous risques votre PC, et effectué les rituels sacrificiels idoines. Vous êtes maintenant mûrs pour entrer dans cette grande famille anoblie par une longue traditions de mariages consanguins. Le PC boote, profitez en une dernière fois, et vous voilà arrivés sur un superbe écran vous annonçant fièrement la dénomination de l'erreur que vous êtes en train de commettre. Un appui sur retour, et l'illusion s'efface, le beau texte blanc sur noir commence à se répandre. Après quelques minutes de défilement de ces informations cruciales, vous arrivez enfin au coeur du problème : l'utilitaire de partitionnement. Un conseil : ne touchez à rien, ne répondez jamais oui et repassez sous windows, vous pourrez toujours dire à vos amis que votre matériel était trop récent et donc pas reconnu, ils vous croiront. Si toutefois vous ne tenez pas à vos données, répondez aux questions secondé de votre porte-bonheur favori et serrez les fesses. Le PC reboote et lance linux ? Vous avez fait un pas de plus vers le clan des élites. Sinon réinstallez windows, vous ne manquez rien.

En territoire ennemi

Linux détecte votre écran ? Votre disque dur ? Tout ? Vous avez bien fait de rester à l'amiga. Vous pouvez maintenant utiliser les superbes utilitaires ergonomiques telles le shell, les applications qui se lancent par le shell, mais aussi les copies en moins bien d'applications windows, et profiter avec nostalgie des thèmes style windows 95 de gnome ou kde. Dites bien à tous vos amis que vous utilisez linux, puis formattez et consultez le psychothérapeute le plus proche.

En conclusion : en toute objectivité, linux possède donc des défauts, mais contrebalancés toutefois par beaucoup d'inconvénients, ce qui en fait définitivement un OS utilisable aisémment par ses créateurs.

Mais qu'est-ce que je fous là ?

Bonjour. Si j'ai créé ce blog, c'est avant tout pour vous faire part de ma grande passion, la symétrie hermitienne. Mais avant celà souffrez que je me présente. Mon pseudo sur ce blog est Chris, ma grande passion est la symétrie hermitienne, et j'ai un blog. Ah oui, j'ai internet aussi.

Voilà maintenant qu'on se connaît mieux, on peut commencer à parler de symétrie hermitienne. En effet, quel concept plus passionant, quel développement aux prémisces aussi simples et pourtant aux applications si nombreuses ? Quelle phrase sans verbe ? Je vous - te, maintenant qu'on se connaît - pose la question. Parce qu'on aura beau dire, on aura beau faire, on ne pourra pas empêcher les choses d'être telles quelles sont, et les voyant comme je les vois je trouve que finalement ce n'est pas plus mal comme ça qu'autrement. Mais tout le monde n'est pas du même avis, certains diront même que peut-être, oui pourquoi pas mais moi je dis non. Je m'insurge, je m'élève, je m'offusque, je me glose. Car oui, c'est un scandale, et pourtant peu de gens en parlent. On les baillonne, on les achète ou les réduit au silence, le complot s'organise et le pouvoir de l'argent dirige d'un main de fer un bras vengeur s'élevant à tire d'aile vers un ciel assombri mais nonobstant chatoyant et mordoré.

Le sujet est vaste, bien sûr, et je pourrais facilement rajouter plusieurs mots, mais comme disait le grand Hermite : "...l'gros Gégé m'a dit que les plus courtes sont les moins longues, passe moi le rouge et vas laver mon Marcel Georgette..." (extrait d'interview). Aussi vous laissè-je méditer sur les paroles du maître. Veuillez agréer mes salutations distinguées, embrasse ta famille pour moi, que le bonheur emplisse ta maison jusqu'à ce que les plafonniers fleurissent avec les petites fleurs les petits oiseaux tout ça.