27 septembre 2005

SPAM

Vous avez peut-être constaté que l'ajout de commentaires ne peut désormais plus se faire sans avoir préalablement recopié à la main un code, ceci pour empêcher le SPAM dont je suis de plus en plus victime de prendre des proportions.

7 messages à la con en moins de 30 minutes, ça risque de vite dégénérer. C'est là qu'on regrette de ne pas avoir un petit réseau de PCs zombies sous la main pour DDoSser à l'ancienne les sites vantés par ces messages de merde.

Voilà, désolé pour le désagrément, mais de toute façon vos commentaires n'étaient pas si intéressants.

Les dangers de la rentrée...

...ou peut-être des vacances ?

Voilà donc un nouvel article de ma grande série à thème "les dangers de...", série d'investigation socio-psychologique inspirée de faits réels.

La rentrée engendre de nombreux désagréments à l'étudiant moyen, dont la reprise des cours, qui n'est pourtant que la partie visible de l'iceberg. Une somme de petits tracas viennent gâcher la vie paisible et harmonieuse de l'étudiant gracile et alerte, aimant gambader dans la nature généreuse s'épanouissant dans de ce trou de verdure où chante une rivière accrochant follement aux herbes des haillons d'argent, où le soleil de la montagne fière luit, ce petit val qui mousse de rayons. (alors, ça vous la coupe hein les synesthètes des mes deux). Parmis ces petits tracas, le réveil matinal. Plus moyen de dormir tranquille le matin ! On dort toujours, mais avec un sentiment de culpabilité. Un vrai drame des temps modernes.
De plus, du fait du manque d'entraînement babyfootbalistique durant les vacances, nombreuses sont les mains redevenues aussi faibles et aussi peu cornées que celles d'un nouveau né. Les ampoules et autres arrachements cutanés sont alors nombreux, et donc les arrêts pour cause d'inaptitude à l'utilisation de l'outil de travail.
Je me suis vite réacoutumé aux pates à l'eau par contre, c'est comme le vélo...

Pour conclure je dirais donc qu'ayant constaté que les chinois en master of science avec lesquels je partage un cours d'électronique numérique ne savent pas ce qu'est un Pentium, je peux affirmer avec certitude que la Chine est un pays sans avenir.

Si vous avez apprécié ce billet ne prenez pas la route.

23 septembre 2005

M6, NRJ, une certaine idée de la qualité


S'il y a bien une chose qui m'énerve, qui me donne même parfois une irrépressible envie de massacre, c'est bien le raccourcissement de morceaux de musique dans le but de pouvoir placer plus de pub, technique infâme que pratiquent sans vergogne NRJ et M6, et sans doute d'autres.

Quelle idée aussi d'écouter NRJ, radio dont la particularité est de diffuser plus de pub que de musique (et j'exagère à peine !) ? Eh bien à l'époque, j'étais jeune, j'étais fou, mes cheveux volaient au vent. Et je croyais que quand un morceau passait à la radio, il passait entièrement. Alors bien sûr, je ne parle pas des animateurs élevés aux hormones qui se permettaient souvent de gâcher le début et la fin des chansons voire plus, ce qui en soit est déjà assez insupportable (mais le concept même d'animateur radio m'est insupportable en fait), mais bien de morceaux entiers de chansons enlevés, sans doute pour maintenir le quota de chansons passées tout en passant plus de pub. Les ladres accusaient sans doute déjà une certaine expérience de la chose à l'époque, puisqu'il faut reconnaître que les coupures étaient en général bien faites. Ne connaissant les morceaux par leur biais, je me laissais berner, innocent que j'étais ! Mais le subterfuge a ses limites. J'ai bientôt découvert qu'aux heures de faible écoute (ou la pub est moins chère donc), les chansons avaient des passages entiers en plus ! Imaginez Solaar pleure par exemple, et bien aux heures de grande écoute ils se permettaient rien moins que de l'amputer de son dernier couplet, enlevant là une grande partie du sens et de l'intérêt de la chanson, mais permettant à Auchan de se payer 35 secondes de "temps de cerveau" en plus. Dans la tribu de Dana, c'était encore plus vicieux et insupportable : ils enlevaient des phrases quasimment au hasard, sûrement celles qui permettaient de faire le meilleur "collage"...et j'en passe.

Dans la même veine, j'ai il y a peu eu le bonheur de petit-déjeuner devant M6, au moment ou passait une émission assez minable dont je n'ai pas retenu le nom. Le principe ? Faire appeler un numéro surtaxé. Leur couverture ? Une émission diffusant des clips. Bien sûr, nul besoin de ces deux animateurs microcéphales dans une émission de clips, une diffusion continue suffirait largement. Et oui, mais il faut bien escroquer le pigeon, il ne va pas se plumer tout seul. D'où donc les deux animateurs ultra lourds, dont la seule tâche consiste à convaincre par tous les moyens possibles le télespectateur d'appeler un numéro grassement surtaxé pour gagner une somme mirifique... 5 min de bassinage entre chaque clip à ce que j'ai pu voir, mais je ne pourrais pas être formel, n'ayant pas tenté de regarder plus d'un "intermède". Et le clip justement, parlons-en. Il s'agissait de l'excellent clip de Tripping, de Robbie Williams, que je conseille à tous rien que pour le bébé qui chante. Eh bien M6 nous a généreusement permis d'en voir 2min30 sur un peu plus de 4 min ! Retour au plateau en plein milieu de la chanson, et les animateurs en mode ultra-foutage-de-gueule qui enchaînent comme si le clip finissait de cette façon.

La pub oui, à condition que ça reste un moyen pour proposer du contenu de qualité plutôt qu'un but pour lequel on sacrifie cette même qualité.

19 septembre 2005

Le progrès...

La sortie de Windows Vista approche, et déjà de nombreuses critiques à l'égard des ressources probablement demandées par l'OS fusent. 1 Go, voire 2 de RAM ? 3 Ghz ? Une carte graphique avec au moins 128 Mo ? Mais c'est un scandale ! Ou pas.

Cette config musclée est vivement conseillée pour ceux qui voudront utiliser la nouvelle interface avec transparence et effets dans tous les sens, ce qui ne sera pas obligatoire. Mais il me semble normal que l'interface d'un système d'exploitation évolue avec le temps pour devenir plus agréable, même si ceci ce fait au prix d'un demande en ressources plus forte, celle-ci accompagnant l'évolution du matériel. Certes il existe des émules de la bonne vielle barre grise et des boutons carrés, arguant souvent de l'inutilité des effets graphiques modernes. Mais il y a bien longtemps que l'informatique a dépassé le statut de simple outil. Et de plus, qu'est-ce qui empêche un outil d'être fonctionnel tout en étant agréable à l'oeil ? Franchement, je soupçonne beaucoup des gens décriant le "style playmobil" de faire preuve d'une nostalgie déplacée ou de le faire pour suivre le troupeau. Bien sûr chacun ses goûts, et certain n'aiment tout simplement pas, mais j'ai du mal à croire que parmis tous les thèmes existants seul le thème win98/IceWM trouve grâce à leurs yeux.

L'aspect de qualité visuelle n'est pourtant pas à négliger, que ce soit pour l'interface utilisateur d'un système d'exploitation ou pour de nombreux objets de la vie courante. Question de marketing ? C'est sûr, MS aurait du mal à vendre un Vista sans amélioration de l'interface visuelle, étant donné que c'est la première chose que l'utilisateur voit, au même titre que fiat a eu du mal à vendre sa multipla (dont le design avait pourtant remporté le premier prix du festival de peinture à la bouche de Trouville). Mais ce n'est pas à mon avis la seule raison. Il est quand même beaucoup plus plaisant, à fonctionnalités égales, d'utiliser une jolie interface avec des effets graphiques aguicheurs qu'une interface minimaliste, moche et grise. C'est de toute façon le sens du progrès, des interfaces de plus en plus jolies avec toujours plus d'effets pas toujours utiles, mais augmentant l'agrément d'utilisation.

C'est bien beau tout celà, il va falloir racheter une machine monstrueuse pour en profiter...à quoi bon toute cette puissance ? C'est une des choses que je rencontre souvent en commentaire d'annonces technologiques... l'ADSL 2, le VDSL etc... pourquoi faire ? Les double core et plus, les gigaoctets de RAM, les diques durs de 300 Go et plus...il y a toujours quelqu'un pour sortir que ça ne sert à rien. Pour l'anecdote, la vendeuse de la boutique dans laquelle j'avais acheté mon disque dur de 300 Go (pas très répandu à l'époque) m'avait demandée très étonnée ce que je pouvais faire de tant de capacité. J'ai rempli le disque depuis. Le fait est que le matériel répond aux besoins des logiciels, qui exploitent la puissance supplémentaire disponible pour offrir des possibilités jusqu'alors inconnues, et qui se mettent à nécessiter plus de ressources matérielles pour un fonctionnement souple, etc... Jamais depuis le début des progrès du matériel informatique ceux-ci ne se sont révélés inutiles, ils ont toujours été exploités pour offrir des contenus plus riches à l'utilisateur, je ne vois pas pourquoi cela changerait. Microsoft, avec ses spécifications élevées (pour utiliser les options les plus gourmandes) ne fait au final que suivre la tendance du secteur et exploiter les possibilités offertes par la puissance du matériel prévisible à la sortie de Vista.

Il est bien loin le temps où Bilou nous prédisait que 640 kilo-octets de mémoire vive suffiraient à chacun.

16 septembre 2005

Le blog, la vie.

Encore une preuve qu'une activité à première vue anodine peut, sous certaines conditions, se transformer en une véritable addiction dévastatrice. L'histoire que je m'en vais vous conter est celle d'un drame, un drame humain. A ceux qui seraient tentés d'esquisser un sourire, pensez qu'une telle histoire aurait peut-être pu vous arriver. Elle est peut-être déjà arrivée près de chez vous, à un ami, un proche, ou un cousin éloigné. Nul n'est à l'abri. Tout le monde est susceptible, un jour, de devenir un geek.

Après cette mise en bouche pour le moins alléchante, j'ai maintenant le plaisir de piétiner vos espoirs les plus légitimes. Non, cette histoire ne sera pas intéressante, drôle, ou distrayante. Ceci est un blog. Je suis là pour raconter ma vie, vous pour perdre du temps.

Et c'est précisément à cet endroit que l'histoire devient cocasse. Ah non, pas là en fait. Un peu plus loin peut-être, qui sait ? Mais là, non, c'est sûr maintenant. Figurez vous donc, puisque après tout je suis bien là pour raconter ma vie, que j'eus hier soir l'insigne honneur de profiter de l'hospitalité légendaire de Max. Couverture du chien, moquette pour m'étendre, rien n'était trop beau pour moi, et c'est ainsi que je m'apprêtais à passer une nuit des plus agréables, bercé par les douces sonorités nasales de Max. Bien sûr, Max dira sans doute que rien, sinon peut-être la stupidité légendaire des mathématiciens, n'égale ma mauvaise foi, mais Max est comme ça, on ne le changera pas. Sacré Max.

Vous l’aurez compris, les conditions optimales de sommeil étaient réunies, et je sombrais bientôt dans les bras de Morphée. Des songes que je fis alors ne subsistent que de vagues souvenirs nimbés des brumes de l’oubli.[1] Seul un souvenir clair me restait en fait au réveil, un souvenir assez traumatisant pour avoir trouvé le chemin de ma conscience. J’avais rêvé que je bloggais. Mon moi onirique, après avoir vécu toutes sortes d’aventures presque aussi extraordinaires que dans ma vraie vie, les postait simplement sur son blog.

La faute peut-être la trop forte concentration d’Ensimag-men à l’anniversaire de Laurent, ou au jus de pomme assez corsé, mais, ne nous voilons pas la face, ces éléments n’auront jamais été que des facteurs déclencheurs. Et oui, je vous avais prévenus, cette histoire est celle d’un drame humain. Mais que faire ? Arrêter de blogger ? Ce serait vraiment dommage au vu de l’extrême qualité de ce billet. Alors c’est simple, j’assume. Et que celui qui n’aurait pas fait des rêves horribles après avoir mangé des toasts préparés par Sophie me jette la première pierre virtuelle.

[1] Oui c’est beau.

Faites un geste : pour que la méchanceté sur ce blog entretenu de manière bénévole reste totalement gratuite, envoyez vos dons ici.

14 septembre 2005

Age of Empires III démo

Eh oui, la démo est sortie et disponible en ligne ici.

Etant donné que ce n'est qu'une démo, et qui plus est sortie bien avant le jeu lui-même, difficile de se faire une idée correcte du jeu. On pourrait même presque parler de bêta-version, tant les défauts et bugs sont nombreux. Voici toutefois quelques remarques :

Les graphismes : leur objectif étant rien moins que de créer le plus beau jeu PC du moment, on peut que pour l'instant c'est raté. L'eau est magnifique, mais le reste ne suit pas. Les textures du sol sont assez pauvres, ça manque de détails, bref pour l'instant on est loin, très loin de la qualité d'un Far Cry par exemple. La preuve, le jeu tourne avec tous les réglages au maximum de façon correcte sur mon PC. Mais il faut garder en tête que la démo fait 350 mo, ce qui ne laisse pas énormément de place pour de grosses textures., et qu'en outre beaucoup des screenshots trouvables sur le net sont nettement plus beaux que ce que l'on peut obtenir avec cette démo. A voir donc.

Le gameplay : ça ressemble beaucoup au II, l'interface est pour l'instant assez mal faite mais c'est provisoire. Les unités, si l'on fait abstraction des bugs, ne se comportent pas trop mal, il y a quelques nouveautés pas mal comme la Home City, je ne peux pas en dire beaucoup plus vu le peu de parties jouées.

Conclusion : le jeu s'annonce sympathique, espèrons juste que les ajustements à faire seront bien faits, car en l'état actuel des choses AOE III est loin d'être abouti.

11 septembre 2005

Le danger des révisions intensives

En cette chaude après-midi de novembre septembre, je m'étais attelé à la difficile tâche consistant à réviser sur mon lit, les yeux fermés pour une meilleure concentration. Après une phase de sommeil profond passée à vérifier la somme de connaissances accumulées depuis le début de mes révisions, voilà que je sortais quelque peu de ma torpeur révisatoire et gagnais l'état de semi-conscience du monde matériel m'entourant caractéristique des réveils difficiles. Diagonalisant mentalement des matrices à foison, je décidais de prolonger un peu la sieste afin sûrement de finaliser ma démonstration mentale de la conjecture de Poincarré, bercé par le son de la pluie heurtant le toit.

Mais soudain, le son se transforme, comme mélangé à un bruit de scie circulaire puis décroissant jusqu'au néant. Etrange, je ne sens plus mes membres. La sensation a disparu en même temps que les sons. Une seconde je sentais mes doigts appuyés sur mon bras, la suivante plus rien. Pas de panique, je n'ai qu'à bouger un peu les bras pour m'apercevoir que ce n'est qu'une illusion. Et c'est parti pour un déplacement de bras. Mais rien, aucune sensation de mouvement, aucun résultat. Moi qui croyais avoir maîtrisé le mouvement du bras au cours de ces 20 dernières années...je suis paralysé. Non, je dois rêver. Rêver ? Non, ça ne ressemble pas, mais pas du tout à un rêve. Je suis conscient, maître de mes pensées, et je commence à être assez stressé. J'essaie de parler, mais rien, aucun mouvement, ni de la langue, ni de la bouche, tout est parfaitement immobile. Aucun muscle ne répond. Ah si...je peux contrôller ma respiration ! Pas vraiment génial pour appeler à l'aide, mais c'est toujours ça. Et la pensée me revient...je sais ce que je suis en train de vivre. J'avais lu ça il y a quelques temps je ne sais où, sans y prêter vraiment attention. La paralysie du sommeil. C'est un phénomène qui intervient au réveil, au moment où l'on est ni vraiment endormi, ni encore réveillé. Un bruit provoqué par mon frère, et tout revient en un instant. Débloqué, et vraiment réveillé.

En fait, tout s'est passé comme si mon cerveau était entré dans un état de semi-sommeil, en désactivant la fonction de contrôle conscient des muscles et des sensations, tout en ne désactivant pas totalement la dite conscience. Rétrospectivement je peux affirmer que je n'étais pas totalement conscient durant l'évènement, l'idée d'ouvrir les yeux par exemple ne m'ayant par exemple pas traversé l'esprit, mais je me croyais malgré tout parfaitement conscient et réveillé. C'est vraiment quelque chose de très étrange à vivre, ceci malgré le fait que je n'ai pas été sujet d'hallucinations, comme celà peu parfois arriver durant la paralysie du sommeil.

Combien de temps la chose a-t-elle duré ? Très difficile à estimer, mais je dirais entre quelques secondes et quelques minutes, ce qui est largement suffisant à mon goût.

Et bien sûr, consulter wikipédia pour tout renseignement supplémentaire.

07 septembre 2005

Passage de TALC

Delenda cartago, disait Caton l'ancien. Loin de moi bien sûr l'idée de le contredire, mais l'idée me semble tout de même un peu réductrice.

Cette introduction, il est vrai quelque peu surfaite, me permettra néanmoins une transition tout à fait bienvenue. La voilà donc :

En parlant de Rome toujours, j'ai aujourd'hui découvert un fait qui, dirait Dumbledore, avait jusqu'alors échappé à l'extraordinaire puissance mon esprit incroyablement génial et ô combien supérieur, et de loin, à tout autre existant, ayant existé ou susceptible d'exister dans un futur même lointain, capable de raisonnement d'une telle complexité que seuls les plus grands esprits pourraient, quoi qu'avec une grande difficulté, mesurer l'étendue de cette complexité.
Mais quelle a donc été cette révélation ? Eh bien, lors d'une de mes tribulations révisatoires sur Hardware, j'ai appris que le nom Nero Burning Rom était un subtil jeu de mot, faisant référence au fait que l'empereur Néron avait brûlé Rome. D'ailleurs l'icône est paraît-il un espèce de collisé en feu (je n'ai pas le soft, et je n'ai pas envie de regarder sur google, d'où le conditionnel).

Dingue quand même ! Enfin bref, je ne l'avais jamais réalisé. Comme quoi, on en apprend tous les jours !

Quel rapport avec le titre ? Et bien, sachez que TALC est l'accronyme (et non pas le sigle, bien sûr) de Truc A La Con.

06 septembre 2005

Le sens de la vie, l'univers et tout le reste...

...voilà exactement de quoi ce billet ne parlera pas, la réponse étant évidemment 42.
Autrement plus complexe est la question suivante :

"On a deux enfants dont un garçon, quelle est la probabilité que l'autre soit une fille ?"

1/2 ? Non. 2/3.

Certes le problème n'est pas nouveau, mais je me permets tout de même ce billet, ayant rencontré une vigoureuse résistance après en avoir exposé la solution, aussi bien dans ma famille que sur Hardware.

Démontrons tout d'abord la chose :

Le raisonnement est tout simple : étant donné qu'il y a un garçon minimum, on a 3 permutations possibles : FG GF GG, équiprobables, dont deux comportant une fille. Résultat : 2/3.

Ah oui mais non ! Si on raisonne en terme de combinaisons (doublets où l'ordre ne compte pas), ça ne marche plus ! Deux cas, FG, GG, et donc une probabilité 1/2. Erreur ! Terrible erreur ! Les combinaisons ne sont pas équiprobables, je dirais même plus, FG est deux fois plus probable que GG, nous sommes ramenés au cas précédent.

Interprétation :

Comme vous avez pu le constater, durant le raisonnement précédent je n'ai pas pris en compte d'ordre chez les enfants, et pour cause, il n'y en a pas. Si l'on avait posé la question en précisant que le garçon est l'ainé, la réponse aurait bien sûr été 1/2. Comme on me l'a d'ailleurs gentiment fait remarquer, "le sexe d'un enfant ne dépend pas de celui des enfants précédents". Mais là n'est pas la question ! Le résultat provient du fait justement qu'aucune information concernant l'ordre d'arrivée des enfants n'est donnée.

L'énoncé :

Beaucoup reprochent à l'énoncé d'être équivoque, et par là même de rendre valides les deux solutions, 1/2 et 2/3, selon la manière dont on comprend la chose.
Il est vrai que l'énoncé est conçu de manière à induire en erreur le lecteur, en lui faisant comprendre plus qu'il ne lui a réellement été dit. Tiens ? Des enfants ? Bon, l'est est né avant l'autre, on me dit que c'est un garçon, 1/2, facile.
On peut se demander si le même énoncé avec deux boules blanches ou noires dans une urne aurait produit le même effet.
Mais toujours est-il qu'après relecture attentive, l'énoncé me semble parfaitement univoque : on a deux enfants, DONT un garçon. Ceci est parfaitement équivalent à : on a deux enfants dans un boîte noire, la seule chose que l'on sache étant que l'un des deux est un garçon. Rien n'indique que le garçon soit venu avant ou après, rien n'indique que les enfants aient eu la même mère, qu'ils aient déjà eu la rougeolle ou les oreillons, bref la réponse 1/2 ne me semble pas à peu près acceptable mais tout simplement fausse.

Voilà, vous savez quoi dire si vous voulez briller en société. Mais préférez tout de même des classiques tels "le nom de mante religieuse provient de la positions de ses pattes avant, souvent repliées comme pour prier" ou "le Wronskien permet de déterminer si un ensemble de solutions est un système fondamental", on vous contredira beaucoup moins.

05 septembre 2005

Les dangers du net

C'est en relevant la boîte mail de mon père que je suis aujourd'hui tombé sur un message des plus vicieux. Tiens, un message de eBay ? Hum, je ne pense pas que mon père connaisse même l'existence de ce site, bizarre. Voyons ça.

Malgré les efforts déployés par le/les auteurs, plusieurs choses choquent. Le ton un peu trop menaçant tout d'abord, le copyright à la fin d'un mail (?), l'adresse mail qui n'est pas celle de mon père, l'adresse d'expédition très suspecte, et surtout...le fait que le texte en lui-même ne soit en fait qu'une image...pointant vers une adresse très différente de celle affichée dans le message, très très suspecte et pas du tout sécurisée (mais que je ne donnerais pas, la curoisité étant souvent plus forte que la raison).

Voici, pour ceux ayant des bases en html, une partie du code du message, décortiqué :
Pour ceux qui n'auraient encore pas compris, nous somme là en présence d'un très beau spécimen de tentative de phishing, technique consistant à attirer, via des mails pseudos-officiels, les gens sur des copies de sites censés être de confiance, où il pourront indiquer sans méfiance leur numéro de carte bleue... ceci potentiellement couplé l'installation d'un trojan ou autre joyeuseté.

Et oui, dans la jungle du net, les plus véreux plument les moins geek expérimentés, et je doute que la grande majorité des clients d'eBay ne tombe pas allègrement dans le panneau.

[et bien sûr, cliquez sur les images pour les agrandir]
1 0\/\/n u 411, p|-|34|2

02 septembre 2005

Le virus de l'extrême

C'est au cours de mes tribulations sur wikipédia que je trouvais le code source d'un virus intéressant. Son mode de propagation ? Des abrutis le mettent sur leur site web, ou leur blog, ou le postent dans un forum. Comment se lance-t-il ? D'autres abrutis se sentent une irrépressible envie de le tester chez eux. Très bien pensé.
Je précise tout de même que ce virus est conçu pour linux (ou unix), désolé.

Voilà donc le code source, explicite s'il en est :

:(){ :|:& };:

Pas compris ? C'est pourtant très simple. Allez, un indice : ":" est le nom de la fonction. Et voilà, c'est bien la preuve que tout le monde peut faire crasher un système linux pour peu qu'il soit root, ce qui est incoyablement scandaleux.