26 novembre 2005

Lucky

Je n'arrête pas de trouver des sous. Dans la machine à café, par terre, sur un muret, ça n'arrête pas. Trois pièces dans trois endroits différents et en cette bénie journée d'octobre, pour un total faramineux d'un euro cinquante environ. Une autre pièce quelques jours plus tard. Deux à londres, une de 1 penny, puis une de 2 pences (soit un total d'environ 4.5 centimes d'euros). Mon secret ? Oh, je n'ai pas de secret, les dieux me portent, voilà tout.

Jusqu'à là, je n'avais trouvé que des pièces, et cela me suffisait. Mais l'univers avait d'autres plans pour moi. Ce vendredi, je déambulais d'un air relaxé et subtil, dans cette belle cité d'Ivry (hein Max ?). Et voilà-t-y pas qu'un détail de la chatoyante fresque urbaine s'étalant sous mes yeux attire mon regard. Un mouchoir usagé ? Un tract de la LCR ? Je m'approche, aux abois. Serait-ce... ? Ca y ressemble en tout cas. Je ramasse...et oui ! C'est un billet de 5€, étalé en plein milieu de la rue, majestueusement allangui sur son lit de béton, n'attendant qu'un preux passant pour se livrer. J'empoche avec souplesse, et poursuis mon chemin.

Je tiens donc à remercier l'univers pour la deuxième fois en deux billets (huhu), mais cette fois pour s'être configuré de manière à me faire trouver toujours plus d'argent. Il est clair que la série va se poursuivre, toujours plus haut, toujours plus fort. Ne vous étonnez donc pas si la prochaine fois que vous me voyez, c'est dans ma Porsche flambant neuve trouvé au milieu de la rue avec les clés sur le contact et un panneau "Servez-vous" sous le pare-brise.
Quant au pourquoi du comment, j'en vois certains débarquer avec leurs grands sabots, mais non. C'est pas faute de vouloir, cela dit.

(spéciale dédicace au chien débile de Laurent)

22 novembre 2005

Quelque part dans ce monde...

C'est une bien belle soirée de lose pour écrire un billet. Le ciel est sans étoiles, ce blog sans lecteurs, l'univers semble bien vide en cette froide nuit. Oui, ce billet va être joyeux. De toute façon je ne vois pas pourquoi je me fatigue, 90% des visiteurs de ce blog sont découragés par la longueur des billets et ne lisent que les titres. Cinq minutes oui je comprends, ça fait beaucoup. Peut-être temps pour moi de me mettre à poster des images agrémentées de commentaires bas du front en style SMS ? Non, c’est au dessus de mes forces. Tant pis.

Si je suis là ce soir, c’est pour me parler de Sam. Malheureusement, Sam n’est plus. Cet affreux, hideux, cadavérique, atroce, monstrueux clébard a en effet enfin eu la décence de mourir, ce pour quoi je ne peux que remercier l’univers. Que ce soit bien clair entre nous, même si mes propos peuvent paraître cyniques au premier abord, ils ne le sont nullement. Ce chien devait mourir. Chaque seconde de son existence était pour lui comme une éternité de supplices, une souffrance sans fin. Incroyable que la nature arrive à s’acharner autant sur une de ses créations, quand on y pense. La nature est une grande sadique. Imaginez un peu, cette chose descend du loup. Et pas de manière lointaine, non. A peine 100 000 ans séparent le gracieux loup de cette infamie. 100 000 ans de sélection et de croisements, pour ça.
Comment est morte la pauvre bête ? De laideur, serais-je tenté de dire, comme certains meurent de connerie. Plus précisément, Sam fût malencontreusement placé devant un miroir. Non pas qu’il ait été conscient que ce reflet l’ait représenté, bien sûr. Mais une simple exposition, sans préparation, lui fût fatale. Arrêt cardiaque, fulgurant.
Maigre consolation, mais tout de même, l’aspect de Sam ne pourra que s’améliorer durant le processus de décomposition. Paix à ton âme, Sam, brûle tranquillement en enfer.

Quelque part dans ce monde, un chien qui vient de passer subitement de la deuxième à la première place dans le classement des chiens les plus laids du monde. Ca fait réfléchir, non ? oué c klr MdR 1 clebs presk ossi lè ke… non je ne peux vraiment pas faire ça, j’abandonne.

Bon je remercie quand même Max et Laurent qui continuent à poser des commentaires de temps en temps, et à presque-lire mes billets, et je m’excuse si jamais je ne vous ai pas remonté le moral, même si c’était prévisible et prévu.

Voilà de quoi me rattraper (source) :

Blague
Quatre hommes vantent les mérites respectifs de leurs chiens. Il y a un ingénieur, un comptable, le troisième est chimiste et le dernier fonctionnaire. Pour démontrer sa supériorité, l'ingénieur appelle son roquet : "Logarithme, fais ton tour !" Logarithme trotte vers un bureau, prend du papier et un crayon et, rapidement, dessine un carré, un cercle et un triangle. Tout le monde applaudit, mais le comptable affirme que son chien peut faire mieux. Il appelle le corniaud et dit : "Calcul, fais ton tour !" Calcul court vers la cuisine et en revient avec une douzaine de biscuits qu'il partage en 4 piles de 3 biscuits. Chacun dit que c'est super, mais le chimiste dit que son chien fait encore mieux. Il siffle l'animal et dit : "Alambic, fais ton tour !" Alambic se lève, va vers le frigo, sort une bouteille de lait, prend un verre dans le buffet et y verse exactement 25 centilitres sans répandre une goutte. Tout le monde est d'accord : c'est impressionnant. Mais le fonctionnaire rigole et dit a son clébard : "Pause-Café, fais ton truc !" Pause-Café bondit sur ses pattes, bouffe tous les biscuits, lape le lait, conchie les dessins géométriques, tringle les trois autres chiens et, ce faisant, prétend s'être blessé le dos, remplit un dossier de réclamation contre des conditions de travail ne remplissant pas les règles de sécurité, réclame une pension à la sécurité sociale et rentre chez lui en arrêt de travail. Cette fois, ils sont tous d'accord : ce chien est le vrai champion ! Enfin les quatre chiens meurent dans d’atroces souffrances sous les coups de talon frénétiques de leurs maîtres, puis vient le tour du fonctionnaire et enfin du chimiste, et tout est bien qui finit bien.

J’ajoute même un petit jeu pour vous remonter encore plus le moral.

Jeu
Trouvez dans la blague précédente la partie ajoutée par mes soins.

17 novembre 2005

Hello london

Et oui c'est reparti, j'ai dors et déjà ressorti ma tenue de baroudeur globe trotter maculée de boue et de sang séché, ma machette et mon coupe ongles. A moi les espaces sauvages et les paysages authentiques, la vie à la dure en pleine nature et les luttes à mort pour la survie, tout ce à quoi la vie parisienne m’a préparé en somme.
Les petites vieilles dans le subway n’auront qu’à bien se tenir, c’est elles ou moi, il n’y aura pas de prisonniers. Gare à vous, mangeurs de gelées flasques, buveurs d’eau chaude et autres humoristes ratés, je débarque dans la place et ça va saigner, c’est moi qui vous le dis.

Londres, quand tu veux je te prends, à une seule main et les yeux bandés.
Fin de communication.

12 novembre 2005

Bilan énergétique

Bonsoir, je n'ai absolument rien à dire. Mais je trouve cela tout à mon honneur, réflexion faite. Non pas bien sûr de n'avoir rien à dire sur rien ou de rester sur ma chaise d'un air amorphe en détaillant le rideau. Pas de quoi pavoiser pour cela, on est d'accord. C'est un large morceau de tissu, de bonne facture, rouge orangé, double épaisseur selon moi, mais j'avoue ne pas être expert même si je touche un peu. Rugueux au toucher justement. Coïncidence ?
Non, ce qui est tout à mon honneur, c'est de prévenir. Là où certains individus sans scrupules n’informent en effet le lecteur qu’à la fin du manque total d’intérêt de leur billet, au cas où celà aurait échappé à certains sans doute, je préfère prendre les devants, suivi de près par l’Honnêteté et la Droiture. Voilà, lecteur au singulier, je déploie donc la puissance de mon bras pour t’avertir du péril. Après, tu es libre comme l’enthalpie, pour autant que l’on puisse considérer le concept de liberté compatible avec le principe de causalité, mais trêve de banalités.

Vous aurez sans doute noté une insidieuse référence à la thermodynamique dans la phrase précédente, et bien vous en aura pris (oui maintenant je te vouvoie). Nous allons ci-devant parler de bilan énergétique.
Considérons un système isolé, sans amis. Il est posé dans la rue, tranquille. Soudain arrive une racaille.
« Hey gros, qu’est-ce tu fous sur cette cepla ? T’as cru que c’était trop la fête ou quoi ? »
« Vas-y zinc monte toi pas la tête, je suis en train d’être là c’est tout, total respect bâtard. »
Bien sûr cette dernière réplique n’est en réalité pas prononcée par le système, et n’est ajoutée que pour représenter le ressenti de la racaille. Les voitures ne parlent pas.
Quoi qu’il en soit, considérons maintenant le même système, de nouveau isolé, mais siège baquet cette fois d’une réaction exothermique. Le système brûle, fond, craque, et finit en tas de cendres fumantes, juste bon pour la casse. Le propriétaire du système, ayant tout perdu, s’apprête à faire jouer l’assurance. L’expert arrive, inspecte la carcasse, puis repart sans un mot. Une semaine plus tard, le résultat tombe : ils ne remboursent rien. Pourquoi donc ? Usure naturelle, prétendent-ils. La voiture a certes subi des pertes énergétiques importantes, mais celles-ci se sont uniquement faites par dissipation thermique, ce qui arrive tous les jours. « Le système n’a pas été correctement isolé » peut-on lire dans le rapport d’expert, « ou bien toute l’énergie aurait encore été présente. De plus, un mal pour un bien, l’entropie a, elle, augmenté de manière tout à fait satisfaisante.» Ce qu’oublient de dire ces rapaces, c’est que quand bien même toute l’énergie aurait-elle encore été présente, l’augmentation d’entropie aurait de toute façon interdit la reconstitution de la voiture sans aide extérieure. Quand on pense que malgré toutes ces voitures brûlées, le cours de l’action Renault baisse…enfin bon, la vie, c'est comme une boîte de chocolat , on ne sait jamais sur quoi on va tomber, et des fois on tombe sur des seringues pleines de sang, et on se dit que c'est quand même pas de bol.

Quoi qu’il en soit, c’est ainsi que notre racaille réalisa son rêve et devint un héros dans la cité : il avait niqué le système.

07 novembre 2005

Ho que c'est booooooooooooooooooooooooo

Je me suis essayé au portrait aujourd'hui, à l'autoportrait plus exactement.
Tout moquerie sera évidemment réprimée dans le sang.