29 janvier 2006

La smiley-mania

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais tous les jours les conversations par messagerie instantanée me semblent plus polluées de smileys.
Polluées ? Oui. Conversations ? Oui. Remarqué ? Oui bon c’est bien tu sais lire, mais dégage.
Je disais polluées donc. Non mais entendons nous bien, je ne suis pas contre les smileys, à petite dose. Mais là est bien le problème.
Pour mieux comprendre, observons cet individu banal, choisi au hasard parmi la foule de mes lecteurs. Et appelons le max, comme ça, sans raison. Ok ça sonne mal, mais tant pis.


« Hey salut, je suis max. Oui je sais, ça sonne mal, mais tant pis. Comment ça va ?
- Bah alors ? Vous répondez pas ?
- Allo Y’a quelqu’un ?
-
- Non ?
- Bon bah je vais vous raconter une blague alors .
- Alors pourquoi les filles regardent les films porno jusqu’au bout
- Parce qu’elles croient qu’à la fin ils vont se marier
- Non
-
- »

Voilà un exemple frappant mais totalement réaliste de conversation avec max, même si d’habitude il fait des blagues moins drôles.
Non seulement c’est illisible, mais en plus c’est très très enquiquinant à inventer retranscrire sur ce blog.
Et encore, je ne vous parle pas des énormes smileys 400x400 pixels animés occupant chacun environ 50 Mo de mémoire vive. Il ne manquerait plus qu’ils parlent.
Bref, ça ne peut plus durer, il faut agir, et vite. Ensemble, boycottons les smileys dans les conversations par messagerie instantanée interposée. Ensemble, bloquons nos contacts dès le premier smiley inséré, mais seulement après les avoir copieusement insultés. Si tout le monde s’y met, on a une chance !

Et s’il me faut encore trouver une excuse pour avoir pondu un billet pareil, je pense que je vais opter pour le choc post-traumatique. J’ai en effet appris il y a peu que les paroles de la chanson « Happy birthday» étaient détenues par la Warner, et ce jusqu’en 2030. Toute représentation publique non autorisée de cette chanson populaire est donc illégale… certes cette information me permettra de briller en société comme en blogosphère, mais ça fait un choc quand même, j’espère que vous étiez assis.
Et pour ceux qui penseraient que c’est encore une façon détournée de faire penser à un certain truc, je répondrais que tout est lié dans l’univers, que rien n’arrive par hasard et que s’ils ne sont pas contents c’est le même prix. Et toc.

25 janvier 2006

Joyeux anniversaire !

Qui ça ? Ben, j'en sais rien. Mais si vous voulez le savoir, allez donc en haut à droite, dans la visionneuse, et faites défiler jusqu'à afficher le widget-anniversaires.
Génial hein ?

Les dates que je n'avais pas sont pour l'instant réglées au premier janvier, et il y a peut-être des erreurs...dites le moi !

23 janvier 2006

C'est toto qui...

Alors c’est l’histoire de toto qui achète une pizza.
« Ouais salut man, je voudrais une pizza » (ben oui il a grandi, depuis le temps, toto).
« Bonjour monsieur ! Une pizza ? Mais aucun problème, ça fera 15 euros. C’est à emporter ?
- Non, c’est à manger debout devant ta vitrine, connard.
- Ah c’est pour manger ? Haha, non je plaisante, partez pas avant d’avoir payé.
- Haha. Et sinon, pourquoi c’est si cher ? Vous utilisez des organes humains pour la viande ?
- Pas officiellement, non. Mais c’est pas cher, 15€, et puis vous avez une deuxième pizza offerte, plus la bouteille de coca, plus un pin’s qui parle.
- Donc, soit je me fais escroquer, soit je suis obligé de prendre en plus des trucs que je veux pas ?
- Rohlàlà mais faut pas voir que le coté négatif ! De notre coté on gagne plus qu’en vendant des pizzas à un tarif non insultant, et ça, c’est bien. La preuve : ça me fait plaisir.
- Ca se tient, mais je m’outre quand même. »
Le public retient son souffle. Alors là, il est mal, toto. Maintenant qu’il s’est outré en public, soit il agit en conséquence, soit il perd tout honneur en achetant sa pizza quand même. Changer de restau ? Y’a un chinois pas loin, mais non, toto est allergique au chat. Un mac do ? Non, toto est aussi, ironie du sort, allergique à la viande de rat périmée. Un KFC ? Non c’est pour manger, pas vomir. Non, toto n’a pas le choix, il doit acheter sa pizza, tout en faisant un esclandre pour conserver son honneur.
Après 5 minutes de réflexion toto se décide à agir. Pour évacuer les cadavres des personnes qui ont essayé de retenir leur souffle pendant le temps de sa réflexion, tout d’abord. Et pour venger tous les mangeurs de pizzas du monde, ensuite. Il empoigne le caissier par le col.
« Bon écoute moi bien, connard. T’as beau te déplacer en chaise roulante, avoir la maladie des os de verre et être obligé de faire ce que tu fais pour nourrir ta femme malade et tes 3 enfants encore plus malades, je vais pas me gêner pour te casser la figure si je trouve que le tarif des pizzas que tu vends est légèrement supérieur au prix généralement constaté à qualité équivalente et exception faite de toute offre à caractère promotionnel. Alors soit tu fais un geste, sois j’en fais plusieurs, et je fais du verre pilé.
- Ok ok, pitié, je vais voir ce que je peux faire. Bon vous m’avez tout de suite été sympathique, je vous fais la pizza à 7€, pitié.
- Et mon pin’s ?
- Et le pin’s qui parle en cadeau bien sûr.
- Bon, ça ira, mon honneur est sauf. Je te laisse la vie. »
Et voilà, tout est bien qui finit bien, ils vécurent heureux – du moins avant l’attaque des spatio-choucroutoïdes tueurs de 2018 - et eurent beaucoup d’enfants malades.

Et si vous trouvez que j’écris vraiment n’importe quoi, vous devriez peut-être relire l’intégrale de Kant avant de parler, et vous verrez que la raison pure est beaucoup plus critiquable que ce billet, et que les pizzas sont effectivement trop chères.

Mais bon j’invoque des circonstances atténuantes :
1) j’avais pas d’idées
2) l’influence de saturne sur les natifs du premier décan est assez perturbatrice dans cet hémisphère aujourd’hui, d’ailleurs mon horoscope l’avait bien dit : « vous allez dire, faire ou voir des trucs qui vous feront penser que d’autres trucs sont vaguement reliés à une entité matérielle ou non, mais je n’en suis pas sûr à 100%»
3) depuis que Marie ne poste plus de commentaires sur ce blog, je n’ai plus vraiment jamais été le même. Non, je ne parle pas de ma coupe de cheveux, je veux parler d’une blessure profonde de mon être, un manque que rien au monde ne saurait combler (si ce n’est quelque inconnu postant avec le pseudo Marie bien sûr, mais qui serait assez audacieux pour ça ?). Marie reviens, Fleury-michon et moi c’est fini !

22 janvier 2006

Chose promise...

Incroyable mais vrai, pour une fois j'ai fait ce que j'annonçais sur ce blog. J'ai fini la version 1.0 de mon petit afficheur participatif, que vous pouvez voir à droite...même si pour l'instant il n'a pas
grand chose à afficher.
Etant donné que je n'ai pas le temps de faire un script php d'upload ce soir, si vous avez un truc à y mettre, mailez le moi, ou dites le moi sur msn.

Fin de communication.

16 janvier 2006

Je vous l'avais dit !

Avertissement : le lecteur ne sachant pas que Rogue tue Dumbledore dans le dernier tome d'Harry Poter est prié de ne pas lire ce billet.


C'est au cours d'une de mes rarissimes tribulations sur le net que j'ai aujourd'hui découvert ce site au nom très explicite : www.dumbledoreisnotdead.com
Alors même si je penchais plutôt pour l'orccrucs horkrux aurecrucse le machin qui empêche de mourrir, ce qui ne semble pas être le cas, la conclusion demeure : le vieux n'a probablement pas cassé sa pipe. C'est qui le plus fort ?

Les arguments du site sont pour la plupart convaincants, et si je devais n'en retenir qu'un, pour les feignasses qui n'ont pas envie de lire, ce serait que l'Avadra Kedavra de Rogue sur Dumbledore n'a pas du tout le même effet que ceux déjà décrits dans les précédents opus : le sort de Rogue envoie Dumby valser en l'air, alors que les victimes précédentes s'effondraient, simplement mortes. Sort masqué ? Expelliarmus déguisé ? C'est en tout cas la thèse du site.

Alors bien sûr, me direz-vous, "Ca ferait un truc (je ne sais plus le mot) ternaire : et non, c'est pas bon, de toutes façons, JK Rowling n'est pas débile, et elle est plus intelligente que toi."
A quoi je répondrai simplement "Non. Non, faux, nul. NUL !"

Comme quoi, nul ne peut défier la puissance d'une armée de nerdz ayant lu 15 fois chaque tome d'Harry Poter en version US et UK, pas même une Adeline surentraînée. Une belle leçon de la vie.

15 janvier 2006

Faites vous plaisir

Et non, pas de long billet pour ajourd'hui, à votre grand dam et à mon grand soulagement.

Inspiré par le billet de Laurent sur le web 2.0, j'ai décidé d'insérer dans mon blog un petit encart participatif, en flash. Non, ne fuyez pas, l'idée est simple : faites un petit truc, soit en flash, soit simplement une image, et j'insérerais le tout dans ce blog, où tout le monde pourra s'amuser à l'afficher et à visionner les diverses créations. Quelques contraintes tout de même à celà :

- la taille tout d'abord, 200 x 200 pixels maximum
- les couleurs...essayez de faire un truc qui se fond un minimum dans le site (couleur de fond de la barre de droite : 0xEEEEEE)
- si c'est du flash, faible utilisation processeur, et pas de lien vers un autre site (je mettrai un champ spécial pour ça, valable aussi pour les images)

Voilà, j'encourage tout le monde à participer, ou au moins une personne pour me sauver du bide...mise en place dès que j'aurais fini de coder l'interface pour gérer le tout,c'est à dire sous peu.

13 janvier 2006

L'art moderne


Je garde encore aujourd’hui un souvenir émerveillé de ma visite à la Tate gallery, célèbre musée d’art moderne londonien. Art moderne, le mot est lancé. Enfin, les deux mots. Je vous en prie, immergez-vous donc dans mes souvenirs, et revivons ensemble ce grand moment que chaque homme devrait connaître au moins une fois dans sa vie.

Voilà le bâtiment de la Tate, comme l’appellent les habitués. Juste à coté de la Tamise, ou la Thames comme l’appellent les habitués. En fait de bâtiment, il s’agit d’une usine géante en briques, comme l’on peut en voir dans Tintin chez les Soviets, mais retapée bien sûr. C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures, paraît-il, mais parfois, non. Mais entrez donc, faites pas vos sucrées. Voilà le hall. Grand et vide, RAS. Passons directement à l’exposition. L’exposition gratuite, bien sûr, parce qu’il ne faut pas déconner non plus, c’est de l’art moderne.

L’art moderne, ou comment apprécier les petites choses de la vie. Après ça, c’est fou comme tout semble beau. Mon Dieu, un extincteur ! L’émoi me gagne ! Un arrière de voiture Renault…euh, non toujours pas. Mais même les taggeurs qui se contentent d’inscrire leur nom semblent bourrés de talent. Voyons donc pourquoi.
L’ascenseur s’ouvre, la première salle est là. La rigolade commence. Carré blanc sur fond blanc, ça vous rappelle quelque chose ? Moi j’ai vu carré noir sur fond noir. Enfin, j’ai aussi vu rectangle noir sur fond blanc, rond bleu sur fond vert, tache noire sur fond mordoré. Alors bien sur, comme ça, ça paraît stupide, mais...euh... non en fait j’ai rien pour finir cette phrase. Ah si. Mais y’a pire ! Si, si, c’est possible. Prenez une toile, mettez-y un coup de couteau. Et écrivez ensuite un long texte plein de vide sur le mal de vivre intrinsèque de l’artiste et la consubstantialité de l’être, et n’oubliez pas de signer. Rajoutez-y aussi un post-it « Ne pas cheter au chordures » pour la femme de ménage, et voilà.

Alors bien sûr, en art moderne, il n’y a pas que des croûtes. Il y a aussi des sculptures. Enfin, des empilages d’ordures, plutôt. Ou des collages volés à la maternelle, pour les plus audacieux des artistes. Toujours accompagnés de leur barratin expliquant quelle profonde démarche a poussé l’artiste à explorer de nouvelles formes de laideur, toujours. Car oui, le barratin est essentiel. Le barratin est ce qui distingue l’artiste moderne du singe, ou de l’âne qui peint avec sa queue, a dit un sage dont le nom m’échappe. Moins on comprend et mieux c’est.

Alors bien sûr, au fur et à mesure de la visite, des fois on se demande. « Bon alors, c’est quoi ce truc, c’est de l’art ou bien… ». Pas de texte à coté ? Bon, quelqu’un a laissé tombé un mouchoir usagé. Passons. Par contre, forcément, au bout d’un moment on se lasse, et on ne lit plus les textes. On regarde vite fait, juste le temps de regretter de l’avoir fait, puis on passe au suivant. « Ah tiens, c’est bizarre, on dirait qu’il savait dessiner celui-là. » Ah non, c’est de la peinture au numéro. J’ai eu peur.

Bien sûr, l’art moderne n’a pas que des inconvénients, loin de là. Si vous allez dans un musée avec des vraies œuvres, vous constaterez que chaque salle est surveillée, que les œuvres sont protégées des visiteurs, et que les systèmes de sécurité ne manquent pas. Rien de tel avec l’art moderne, biens sûr. « Servez-vous, pitié » peut-on même lire dans certaines salles. Mais bon, si tout doit disparaître, je préconise le feu. Enfin voilà, l’art moderne n’est pas très cher à exposer, c’est toujours ça de pris.

Bref, j’espère vous avoir fait découvrir et apprécier cette branche trop méconnue de l’humour absurde qu’est l’art moderne. Tout ça pour dire que mon autoportrait n’était pas si mal, après tout

09 janvier 2006

Tout fout le camp...


L
a situation s’aggrave de jour en jour. Chaque instant qui s’écoule laisse notre monde plus difficile à vivre, et cela fait des millénaires que ça dure. Il est temps de taper du poing, me suis-je dit ce matin en me levant. De changer vraiment ce monde, de jeter un parpaing dans la flaque, de faire enfin quelque chose qui compte. Alors j’ai écrit ce billet.
Tel le Max, pourfendeur d’injustices sans pareil, tel le Laurent, animateur de débats captivants devant l’éternel, et tel tous les autres, jetant leur pseudonymes Messenger© ravageurs à la face de ce monde, je sentais que le temps était venu pour moi d’agir.

En effet, comment rester insensible devant tant d’injustice ? Et pourquoi se mettre à genoux ? Pour qui vouloir vivre debout ? C’est décidé, je balance.

Tout d’abord, les cours de droit. Quelle joie m’étais-je fait ce midi, en découvrant qu'un cours de droit m'attendait l'après-midi même ! Chic, me disais-je, enfin un cours chiant à mourir pendant lequel je pourrais finir ma nuit, commencer la suivante ou faire du sudoku. Et puis, quelle meilleure façon d’apprécier ses autres cours qu’en trouvant moins intéressants qu’eux ? J’imaginais déjà le prof, chandail 80% coton avec coudières en cuir, nœud papillon et ton monocorde de série.
« Dans une première partie, nous étudierons toutes les subtiles variantes pouvant exister entre le droit commercial actuel et le droit commercial tel qu’il se présentait en 1892. En 34 sous parties, nous développerons plus spécifiquement les variations des taux de taxations les plus intéressants, si tant est que ce mot ait le moindre sens dans ma bouche. Première sous partie, alinéa 1… »
La désillusion fut de taille. Prof intéressant, cours théâtral, je n’ai même pas eu le temps de finir mon deuxième sudoku niveau difficile[1], sans parler de dormir. Où va le monde ?

Seconde brimade de la vie à mon égard, mon IP. Ou plutôt celle de ma résidence, pour être exact. Free a apparemment eu la bonté d’attribuer à notre Freebox l’ancienne IP d’un spammeur blacklisté, ce qui m’empêche de poster librement des commentaires sur mes blogs préférés, et livre par là même les susdits commentaires à la censure despotique de propriétaires sans morale.

Et enfin, je ne voudrais pas critiquer, mais quand même, pour une admiratrice anonyme, et donc en théorie totalement accro à ma prose, je trouve Marie un peu en retrait. Il est bien foutu, le temps où les admiratrices harcelaient leurs idoles, maintenant, c’est un commentaire par-ci par-là, à la va-comme-je-te-pousse, et débrouille toi avec ça. Non moi je vous le dit, tout va à veau-l’eau.

Tout ? Non. Heureusement, une lueur d’espoir perce encore dans la noirceur de ce monde. Cette lueur, elle s’appelle Carlton. Vous l’aurez en effet sans doute remarqué, le blog officiel de la symétrie hermitienne (BOSH pour les intimes) s’est payé un invité de luxe pour célébrer son 37ème visiteur. Profitez bien de ce nouvel habillage ô combien travaillé, c’est gratuit. Pour l’instant.

[1] Le niveau est donné à titre purement informatif, le lecteur appréciera ce souci du détail.

05 janvier 2006

Auto-interview

Après l’autoportrait, après les animations flash démentielles, et bien sûr les billets tous plus passionnants les uns que les autres, vous pensiez que ce blog ne pouvait pas aller plus loin ?
Et bien si. Pour vous, je repousse les frontières, je piétine les conventions et me ris des limites. Ca va décoiffer.
Voilà donc une interview de moi réalisé par moi-même, pour le plus grand plaisir de la sphère ponctuelle de mon lectorat.

- Et bien, Chris, bonjour à toi. Comment ça va ?
- Ca va bien, et moi ?
- On fait aller, merci. Alors Chris, première question pour nos auditeurs visuels : quel est ton vrai nom ?
- Oh tu sais, je ne tiens pas à la célébrité. Mais je peux te donner mon vrai prénom si tu veux, c’est Christophe.
- Sérieusement ?
- Je ne mens jamais.
- Ok… et sinon, pourquoi une interview de toi-même ?
- Et bien tu sais, la clé du succès d’un blog, c’est l’ouverture qu’il donne sur l’intimité d’une personne, en tout anonymat. Si je veux faire du chiffre, je dois copier ces nids à Pulitzer que sont Closer, Voilà, Paris Match… la seule différence c’est qu’ici la personne interviewée sait lire et écrire couramment, et le lecteur aussi, d’où l’absence de photos.
- Et tu en fais, du chiffre ?
- Ouhlà oui, plus que tu ne peux imaginer. Ca ne fait que 3 jours que j’ai installé un compteur sur le site, et déjà j’affiche un nombre de visites non négatif. Pour te donner une idée, à ce rythme-là, à la fin de ma vie mes pubs google m’auront peut-être rapporté suffisamment pour me payer un single de Lorie, voire un album.
- Je vois…tu ne fais pas ça pour l’argent donc ?
- Si bien sûr, seul l’argent compte, comme dirait Sophie. Sophia, la sagesse en grec. Elle ne peut avoir tort. Mais je fais aussi ça pour le pouvoir.
- Oui évidemment. Bien, parlons un peu de toi maintenant. Quelle est ta marque de fermeture éclair préférée ?
- Haha, la question piège. Pour le moment, YKK je dirais, mais ça pourrait varier si j’en connaissais une autre, tu sais, ça change tellement vite ces choses là.
- Bien sûr…ton film préféré ?
- Ma foi, je dirais Fight Club, et non pas Highlander Endgame comme le suggère mon profil. Mais le choix a été rude.
- Ta chanson préférée ?
- Ca se bouscule dans le top ten bien sûr, mais s’il devait n’en rester qu’une à la fin, après qu’elle ait décapité toutes les autres et absorbé leur pouvoir, je pense que ce serait Foule sentimentale, de Souchon. Tu vois, je vais très loin, sur ce blog, et je me ris des quolibets qui ne manqueront pas de fuser. Chacun ses goûts, mais les miens sont très bons.
- Excuse moi, quolibet ? Je ne comprends pas ce mot, suis-je normal ?
- Oui bien sûr, ce n’est pas grave. Je m’amuse à placer des mots non utilisés depuis 1842 pour rabaisser le lecteur moyen afin d’assouvir mon désir de pouvoir et mes aspirations mégalomaniaques, rien de plus. Mais si tu ne comprends pas tout, dis toi que tu pourras toujours trouver plus inculte que toi sur cette planète, et que tu restes malgré tout un être humain à part entière. Toi comprendre ?
- Oui, merci. Sinon, on te reproche souvent de faire des billets trop longs. Qu’en penses-tu ?
- Oui, c’est vrai que mes billets dépassent souvent en taille et en consistance les blagues carambar, ou le courrier des lecteurs TéléZ, mais là encore, rien d’insurmontable, tout est question d’entraînement. Pour ceux qui peinent : commencez par des bandes dessinées pour enfant, du genre Mimi-Cracra, puis montez progressivement en niveau. Boule et Bill, un livre d’une ex-miss France, puis Oui-Oui, et ensuite le club des cinq. Arrivés au clan des sept, c’est bon, vous avez le niveau !
- Et pour ceux qui ont simplement la flemme de lire ?
- Oui, je pense que c’est le vrai problème…quand les gens vont sur un blog, ils cherchent quelque chose de court, et d’intéressant. Je peux donc essayer de raccourcir. Et de changer le titre, aussi, je pense que ça fait fuir pas mal de monde. Bof, on verra plus tard, en attendant lisez donc les blogs de Max et Laurent
- Un petit proverbe peut-être, pour finir ?
- Aucun problème. Si l’herbe bouge, c’est que le vent souffle. Proverbe chinois. Rah mais quels génies, ces chinois. Des millénaires d’avance.
- Très bien et bien merci alors, pour cette interview succincte mais captivante.
- Mais je m’en prie.

02 janvier 2006

Les vendeurs

Après que le preux Laurent a vertement vilipendé l’infâme barre de chargement, j’aimerais semoncer une autre catégorie de gueuserie verminesque et importune au plus haut degré, j’ai nommé la vile guilde des camelots en tout genre.
Mais trêve de tautologies ou autres dérives vocabularistiques moyenâgeuses, examinons donc les faits bruts à la lumière puissante de l’esprit de vérité et de justice qui a animé ce blog depuis son commencement, en des temps immémoriaux, jusqu’à maintenant.

La famille vendeur, de l’ordre des verminacées, regroupe plusieurs espèces, chacune ayant su au cours des âges s’adapter aux différentes niches écologiques afin de perdurer.

La grande histoire des vendeurs commence il y a quelques 27 millions d’années de cela, dans les forêt humides d’un continent aujourd’hui disparu. Le vendeur primitif était alors court sur pattes, avec de grands yeux et un crâne peu développé, et surtout une grande queue qui lui servait alors à s’équilibrer sur son comptoir de pierre. On retrouve chez les différentes espèces actuelles toutes ces caractéristiques, à l’exception de la grande queue qui a totalement disparu.


Un vendeur primitif attend le chaland sur son comptoir rudimentaire.

Les différences majeures entre les espèces modernes sont d’ordre comportemental, et le croisement entre vendeurs de différentes espèces est en général tout à fait possible, même si le résultat en est stérile. Ci-dessous, une description de quelques espèces parmi les plus répandues…

  • Le collant (verminacus collantus) : le collant est sédentaire, et chasse à l’affût. Dès sa maturité, il se creuse un magasin dans lequel il se terre, avant d’attendre la visite d’une proie. Le collant se jette sur cette dernière, à laquelle il reste alors collé par une glu extrêmement puissante, d’où son nom. Une fois la proie barratinée à mort, le collant la stocke dans une cavité de son terrier appelée caisse, où il pourra finir de la digérer en aspirant ses parties molles préalablement liquéfiées.
Le collant est extrêmement dangereux, mais quelques techniques simples peuvent permettre de lui échapper. Des phrases comme « Non casse toi connard », « J’ai pas de fric » ou « Tu sais où tu peux te la mettre ta cuisine intégrée complète avec frigo américain de 300 litres ? » peuvent le tenir à distance le temps de fuir. Méfiez vous toutefois du vigilos brutex pouvant vivre en symbiose avec certains vendeurs, son système nerveux n’est peut-être pas très développé mais sa masse importante en fait un adversaire à éviter.

  • L’incompétent menteur (verminacus vulgaris) : sans doute l’espèce la plus répandue, et la plus nuisible bien sûr. Après un stade larvaire, aussi appelé CAP coiffure, l’incompétent devient un membre actif de la colonie, car oui, l’incompétent est un vendeur social. Pour faire subsister la colonie, il passe le plus clair de son temps à chasser dans le territoire du groupe. Une fois la proie repérée, il l’approche par une technique de leurre, appelée brushing de Jean-Louis David (du nom de son découvreur). La proie enfin à portée, l’incompétent projette sur elle un concentré d’acide balivernique, puis la prépare à être consommée selon un processus appelé entubage profond. La proie enfin prête à être consommée, elle est ramenée dans la caisse commune à la colonie.
Le régime de l’incompétent menteur se compose principalement de proies malades ou affaiblies, voire de carcasses, plus sensibles à l’acide balivernique. Voici quelques séquences montrant un vulgaris attaquant une vieille :

« Bonjour, Madêêeeme, en quoi puis-je vous être utile ?
- Oui bonjour, je voudrais l’internet pour envoyer des messages à mes petits…
- Ouhlà mais il vous faut le top pour ça ma brave dame ! Voilà notre modèle le plus perfectionné, il a une grosse disquette dure pour envoyer des messages plus vite, 1 gigahertz de rame pour que les couleurs soient plus belles à l’écran, et la toute dernière technologie en matière de clavier.
- Bon et ben si il me faut ça…c’est bien en anciens francs les prix ?
- Oui oui parfaitement. Bon penchez vous, nous allons conclure la vente. »
Que c’est beau la nature…

Enfin, et pour conclure ce tour d’horizon non exhaustif, je présenterai le…
  • Vendeur de Mongallet (verminacus chinoisis) : sans doute l’espèce la plus singulière de vendeur. On ne la trouve que dans quelques rues de Paris, en très fortes concentrations toutefois. Elle a su tirer parti de conditions toutes particulières, et très favorables, pour prospérer en dépit de tout bon sens. Le vendeur de Mongallet possède en effet un mode de chasse des plus singuliers : il se contente d’ouvrir la bouche et d’attendre que les proies se jettent en masse dans sa gueule béante, puis se pré-digèrent en s’aspergeant de sucs gastriques, pour plus de confort du « prédateur ». L’afflux constant de proies suicidaires assure au vendeur de Mongallet un apport massif de nutriments, et ceci malgré son état quasi-végétatif. Certains spécialistes préfèrent d’ailleurs désormais classer le vendeur de Mongallet parmis les droséracées, à l’instar de certaines plantes carnivores, mais le débat reste vif.

Détail amusant, la rumeur dit qu’en croisant un chinoisis et un vulgaris, on pourrait obtenir le verminacus incredibilus, ou vendeur honnête, dont font état certains contes et légendes. Le très faible taux de réussite de l’opération a pour l’instant empêché toute vérification, mais l’espoir subsiste.

Voilà, j’espère vous en avoir appris un peu sur cette fascinante famille, produit de plusieurs années d’évolution. Stay tuned, sweeties !

01 janvier 2006

2k6

Moi : Et tu es venu comment Laurent ? En voiture ?
Laurent : Oui, c'est toi qui m'a ammené.
Moi : Ah...oui.

Plus tard

Moi : J'ai la voix détruite.
Laurent (sérieux) : Pourquoi tu parles de truites ?
Moi : ...

Moralité, après la nuit du 31 on est pas frais...

Bonne année !