31 octobre 2005

Flash in the night

Voilà un prog super utile !

Edit : bug de couleurs fixé, maintenant elles sont toutes belles, toutes claquantes tout ça.







28 octobre 2005

Boycott

J'annonce que je boycotterai ce blog, et ce jusqu'à ce que quelqu'un ait donné une réponse satisfaisante à la question du billet précédent (ou que j'aie fini mon rapport de 15 pages, c'est selon). La boîte de paté frétille d'impatience, et en plus c'est facile.

Big up à la crew, Chris represents, dans la place.

26 octobre 2005

Mise en boîte

Petit interlude à caractère probabiliste.

"Ohlàlà Françoise mais moi je vous le dis, euuuuuuh, quel charognard ce banquier. Non mais attendez, pas besoin que je vous le rappelle, vous êtes RMIste, avec 3 enfants et un mari en phase terminale et... ah tiens ça me fait penser à une blague. Pourquoi faut-il donner des bains de boue aux malades en phase terminale ? Hein ? Hein ? Eh ben, pour les habituer au goût de la terre ! Ahaha, nan je déconne. Toutes ces blagues et bien d'autres dans mon nouveau pestacle hein, n'oubliez pas. Bah qu'est-ce qu'il y a Germ...euh Françoise ? Ah quel salaud ce banquier. Bon alors on récapitule, devant vous, trois boîtes, une avec 10000€ , les autres avec un photo dédicacée de moi. 10000€ hein, vous vous rendez compte ? Juste là, devant vous. Vous les voulez, oui ou non ? Si vous aussi chez vous, vous les voulez, ou si vous voulez éliminer Françoise, appelez vite au 08 xxx xxx (0.49€/min), et donnez la réponse à la question qui s'affiche en bas de l'écran, seuls les meilleurs de nos télespéctateurs auront peut-être la chance de gagner."

Question : De quelle couleur est le plus souvent le ciel ? 1) Bleu 2) Rose à pois vert.

"Bon alors Françoise ça va mieux ? Emotive hein ? Hahaha, mais faut pas avoir peur, euuuuuuuuh, je suis votre ami moi. Bon alors Françoise, faut choisir une boîte. Allez-y, n'importe laquelle des 3. Mais réfléchissez y bien hein, ce sera peut-être la seule chance de votre vie de voir une telle somme. Alors ? Celle là ? Ok, vous avez choisi, gardez bien en tête que de toute façon, quoi qu'il arrive, vous pouvez encore changer. Vous n'êtes pas encore condamnée à la pauvreté. Haha, mais non, je rigole. Oui ? Allo ? Ah, c'est encore toi, ordure ? (chuchote) C'est le banquier. Oh salaud ! Oh non, c'est pas vrai ! Mais vous êtes un monstre, Monsieur ! Je ne vous salue pas, Monsieur. [clac] Bon alors ma vieille Françoise, je suis vraiment dégouté. Non, vraiment, j'ai mal, je souffre. Permettez que je vous masse les épaules. Voilà ce que le banquier m'a dit, l'ordure : soit 100€ tout de suite, soit il enlève une des deux autres boîtes, qui ne contient pas les 10000€. Prenez votre temps bien sûr, on est pas pressé, on est en famille, Françoise. Et vous chez vous, si vous possèdez la réponse à la question, il est toujours temps d'appeler le 08 xxx xxx (0.49€/min), on m'informe qu'il y a très très peu d'appels ! C'est tout bénef pour vous ! Tout est encore jouable. Alors Françoise ? On élimine une mauvaise boîte ? Et les 100€, non ? 100€ qui vous passent sous le nez comme ça ? Ca vous rembouserai votre trajet ça, non ? Bon bon, très bien, on vire la boîte, euuuuuuuuuh, c'est vous qui voyez. Voilà. Bon restent deux boîtes, une avec un sublime photo de moi, l'autre avec 10000€. Vous pouvez maintenant changer d'avis, Françoise, c'est vous qui décidez. Alors ?"

Oui, alors ? Que feriez vous dans la place de notre candidate ?
1) Garder sa boîte
2) Changer de boîte
3) Plonger un cran d'arrêt dans le coeur d'Arthur, puis le vider comme un poisson et danser sur ses entrailles.

Justifiez vos réponses, le premier à répondre correctement gagne une boîte... de paté !

20 octobre 2005

MEURTRES AVEC BARBARIE : LE DOSSIER INTERDIT (CHRIS VS LA BUREAUCRATIE TOME 1)

Préface

Loin de moi l’idée de vouloir entretenir quelque mythe que ce soit à propos de la bureaucratie et des fonctionnaires de la poste ou d’ailleurs. Pour prouver ma bonne foi, je déclare cette série de billets placée sous le signe de l’honnêteté intellectuelle et de la rigueur journalistique. Voici donc les faits bruts.

Le ciel d’un gris poussière et suie s’étendait à l’infini au dessus de la ville et les quelques rayons de lumière fatigués qui arrivaient jusqu’au sol n’apportaient aucune chaleur. L’Ecole se dressait devant moi, béton parmi le béton. Sans doute l’architecte avait-il voulu égayer la façade en y faisant tailler cette fresque, mais j’avais pour ma part du mal à établir un lien logique entre ces braves gens langoureusement étendus dans leur plus simple appareil et la gloire que les Télécommunications répandaient indubitablement sur le monde. Un vrai malade cet architecte. Imaginez un lieu où toutes vos peurs deviendraient réelles. Un lieu où le hall d’entrée se situerait à l’étage 2, un lieu où l’étage 5 d’un bâtiment correspondrait directement avec l’étage 1 d’un autre. Nombreux furent ceux qui tentèrent de sortir des chemins connus, les fous. Beaucoup ne revinrent jamais , mais peut-être étaient furent-ils les plus chanceux. Les survivants revenaient décharnés, leurs vêtements en lambeaux, et n’étaient plus jamais les mêmes. On les soignait bien sûr, on reconstruisait ce qui pouvait l’être, mais quelque chose en eux était mort. Leurs regards fixes portaient bien au delà du monde qui les entourait. Ils en avaient trop vu. Après quelques temps, certains arrivaient de nouveau à effectuer des actions simples, et même à porter des petites charges. Mais aucun ne parlait plus jamais. Des rumeurs parlaient d’affreuses créatures vivant dans les entrailles de l’Ecole, de sacrifices humains au dieu « Provo », ou même de practices de golf sataniques, mais ceux qui tenaient à leur santé mentale se gardaient bien d’aller vérifier. Voilà donc l’endroit où j’allais donc pénétrer. Cerberus, le sympathique vigile, inclina la tête à la vue de la carte d’étudiant VIP que je lui présentais, et reprit avec un air de délectation le passage à tabac d’un première année, sans doute pas assez prompt à sortir sa carte. Sélection naturelle, me dis-je avec un léger sourire. A la fin, il ne devait en rester qu’un. Mais déjà mes pensées étaient tournées vers une autre direction. Aujourd’hui, j’allais engager une lutte à mort avec un ennemi d’une toute autre envergure. Aujourd’hui, j’allais affronter Franzou, le Maître des Paperasses. Tout en gravissant le large escalier de marbre blanc, j’essayais d’envisager toutes les solutions, pour maximiser mes chances de survie. Franzou était du genre retors et minutieux, spécialiste des coups portés de façon chirurgicale, et il adorait faire souffrir. Issu d’une longue tradition de bourreaucrates, il l’avait perpétuée et enrichie de nouvelles trouvailles sadiques d’une cruauté infinie. C’était du suicide. Ma seule chance était de le prendre par surprise. L’égorger avant qu’il s’aperçoive de ma présence, le regarder se noyer dans son sang puis m’en asperger en piétinant frénétiquement son cadavre encore chaud. Bon plan. Il fallait que ça marche. Sixième étage, la tension devenait oppressante. Tout un couloir à traverser, chaque porte ouvrant sur un monde de lamentations et de tortures sans fin. Mes papiers tirés au clair, j’avançais, sans un bruit. Au loin, l’antre de la bête se dessinait, ses contours encore flous. Progressant toujours dans la pénombre, mon pied butta sur quelque chose. Un corps, atrocement mutilé. Prisca. Ils me le paieraient ! Mais pas maintenant, pas comme ça. Le temps me fuyait entre les doigts, et j’avais une mission à accomplir. Oubliant ma douleur, je repris ma lente progression, m’enfonçant toujours plus dans la pénombre. A quelques décifurlongs du bureau satanique de la bête, une odeur méphitique emplît l’air. Il était là. Par chance, je pouvais maintenant le voir, sa porte était ouverte. Cela me permettrait de lui sauter à la gorge sans avoir à m’annoncer en défonçant la porte. L’espoir grandît dans mon esprit, mais pas au point de supplanter la peur. J’avais l’estomac noué. Je marquais un dernier arrêt dos au mur, à coté de l’entrée, le temps de rassembler mon courage. Et c’était parti. D’un bond, j’étais au centre de la pièce, mon dossier à double tranchant prêt à émincer du Franzou. Mais rien, personne. Quelle était donc cette diablerie ? La porte claqua derrière moi, et il était là, comme né de l’obscurité même, arborant un air plus cruel que jamais.

« Tu n’aurais pas dû venir, Chris. Houhou, grand fou que tu es ! Tu vas souffrir mille morts, mon coquinou, et personne ne pourra rien pour toi.

- Arrière, créature. Je suis venu pour te faire expier tes crimes passés, et je jure par Le Monster Daron que tu les expieras. Tu imploreras mon pardon dans ton dernier râle.

- Ouhlàlà mais que tu es agressif, mon chou. Crois moi, j’en ai fouetté des plus coriaces que toi. Implore ma pitié.

- Tu sais où tu peux te la mettre ta pitié ?

- Viens me l’y mettre, je t’en prie.

- Nous ne règlerons pas cela par les mots. En garde ! »

Dans un feulement rauque il se jeta sur moi, toutes griffes dehors. Mais j’avais prévu la manoeuvre. D’un coup de pied bien placé je prolongeais sa course jusqu’au mur sur lequel il vint s’écraser. Il se releva avec un hurlement de folle rage, mais déjà j’avais manœuvré pour renforcer ma position. Mon dossier de demande de dossier fendit l’air pour s’écraser là où s’était trouvé son crâne une seconde plus tôt. Il était rapide, et furieux qui plus est. Il me fallait gagner rapidement, ou je sentais que j’aurais le dessous. Tout crocs, griffes et écailles, il lança une nouvelle charge, puis une autre. Mon dossier virevoltait dans l’air, parant tant bien que mal les coups rageurs qu’il tentait de m’asséner. Une douleur lancinante au bras gauche se fît soudain sentir : il m’avait planté une griffes dans la chair. C’était le moment de tenter une manœuvre folle, ou périr. Au lieu d’essayer de m’éloigner comme il s’y attendait, je me jetais à corps perdu sur la bête, dans une étreinte finale. D’un coup sec, mon dossier de demande de dossier de demande de bourse pénétra dans sa gorge, libérant un torrent de sang sombre dans un craquement. Je pouvais lire la terreur dans ses yeux cruels, il se débattait, tentait de hurler, mais déjà sentait la vie l’abandonner.

« Rendez-vous en enfer, Franzou. »

D’un coup sec, j’achevais de séparer sa tête de son corps. C’était fini. Je me dirigeais vers sa réserve secrète, prendre ce que j’étais venu chercher. Ma bonne vieille demande de demande de bourse émoussée était désormais inutile. Elle m’avait bien servi, mais j’avais maintenant entre mes mains maculées de sang une arme incroyablement plus puissante. Seules quelques unes avaient survécu à la grande destruction qui avait précédé notre ère, et celle là reposait entre mes doigts. Une demande de bourse. Avec cette arme, rien ne pourrait m’arrêter. J’étais invincible ! Mais une douleur dans mon bras gauche vint me rappeler à quel point j’étais passé près du désastre. Ne jamais baisser sa garde. Quelques libations avec le sang tiède de mon ennemi, et je repartais vers des lieus plus cléments. Etait-ce la fin ? Seul Be-sak’ le Grand aurait pu le dire. Du moins était-ce une FIN


Bientôt dans la même collection : MASSACRES ET ATROCES MUTILATIONS : LA GRANDE QUESTE DU RIB (CHRIS VS LA BUREAUCRATIE TOME 2)

16 octobre 2005

Bonjour

Ou bonsoir. Eh oui, me revoilà, par pur humanisme. Il se trouve en effet que de nombreux lecteur n'ont pour seule raison de vivre que mon blog. Etant donné que je tiens à eux, même à Max, je me vois dans l'obligation de produire du billet.

Ce qui m'amène ce soir, outre mes profondes qualités humaines, est le coût de développement des sites web. J'ai en effet longtemps jugé ceux-ci trop chers, mais aujourd’hui, j’ai changé de point de vue. Ayant moi-même taquiné du site en Flash aujourd’hui, plusieurs choses me sont venues à l’esprit. Tout d’abord, Ô surprise inexistante, les développeurs sont des vrais gorets. Vas-y que je te truande à tout va, je j’utilise toujours la solution la plus moche et qui produira le code le plus illisible possible, tout en créant un fichier source par élément à afficher, pour toujours moins de clarté. Et le pire c’est qu’à la fin ça marche, plutôt bien même, mais c’est tout de même très lourd à modifier. Deuxième pensée, en fait, je vais bien les mériter, mes 550~600 €. 6-7h de boulot aujourd’hui, et j’en suis à la moitié environ. Certes ça fait cher de l’heure, mais le tarif n’est tout de même pas délirant. (à mon avis un flashouilleur pro coûte largement autant). En fait, quand on programme pour soi, on ne compte pas vraiment le temps passé, et on a donc tendance à trouver exorbitants les tarifs pratiqués par les créateurs de sites. Mais au final, si je mets 50 heures à créer un vrai site bien abouti, bien codé, bien joli, pourquoi ne vaudrait-il pas ses 50 heures ? (et même à 20€ de l’heure, ça fait beaucoup). Moralité : merci à la Junior-Entreprise de télécom, merci à mes années de flash, et à moi la Xbox 360, payée en une journée !

09 octobre 2005

Discussion à fort caractère philosophique

On a joué aux cons. Qui a gagné ?

max dit :
je ne veux pas travailler....
max dit :
je ne veux pas déjeuner
Chris dit :
c cool
max dit :
je veux seulemenet oublier
Chris dit :
non vraiment
Chris dit :
laissez brûler les ptits papiers
Chris dit :
papier de riz ou d'arménie
Chris dit :
qu'un jour ils puissent
Chris dit :
papier maïs
Chris dit :
vous rechauffer
max dit :
papier glacé
Chris dit :
non
max dit :
si
Chris dit :
non
max dit :
si
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non
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max dit :
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max dit :
j'ai gagné
Chris dit :
non
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Chris dit :
non
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Chris dit :
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si
Chris dit :
non
max dit :
si
max dit :
j'ai gagné
Chris dit :
bon ok t'as gagné
max dit :
bien

07 octobre 2005

Et pourtant c'est pas le Texas...


Ah, la Floride ! Ses plages, ses camps de vieux, son soleil généreux. Et ses justiciers anonymes. Le prix Nobel en puissance Jeb Bush, frère du bien aimé George W, et gouverneur éclairé de l’état de Floride, a en effet décidé de ratifier la loi permettant à ses administrés à faire usage de leur arme dans les lieux publics en cas de ‘menace’, l’interprétation du terme menace étant laissée à la discrétion de l’honnête citoyen. La différence avec la légitime défense ? Dans le cas de la légitime défense, l’utilisation de l’arme n’est qu’un recours extrême toléré seulement lorsque toutes les solutions, la fuite par exemple, se sont avérées inefficaces. Au contraire, la nouvelle loi permet de tirer n’importe quand, pourvu qu’il y ait ‘menace’. Que dire, sinon bravo ? Le bon citoyen Américain, l’ami du Bien, se voit enfin, petit à petit, muni des outils nécessaires à l’élimination des agents du Mal, et à l’augmentation de sa sécurité personnelle. Bien sûr, il y aura des dégâts collatéraux, du bitume moucheté de cervelle pour un regard louche et des noirs tués dans le doute, mais on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Prévenantes, les autorités ont toutefois commencé à largement informer les touristes, afin d’éviter tout réflexe de survie malheureux. Première précaution, marchez toujours avec les mains bien en vue, de préférence sur la tête, et évitez les passages sombres. Adoptez un sourire niais mais pas trop, et évitez tout mouvement brusque. Bien sûr, arborez toujours un tshirt ou une casquette ornés du drapeau américain ou du logo de la NRA. Et évitez enfin le plus possible la proximité des autochtones, et surtout ne leur parlez jamais. Si vous respectez toutes ces précautions, vous aurez des chances non négligeables de survivre, pour rentrer ensuite raconter le combat Python vs Alligator auquel vous aurez assisté dans les Everglades.

Y’a pas à dire, ils ont 10 ans d’avance.

05 octobre 2005

BD

Inspiré par cet excellent site, j'ai créé une petite BD vite fait (enfin vite fait...).
Oui je sais c'est moche, mais je sais pas faire mieux !

[clic pour agrandir]

PS : je n'expliquerai pas, je déteste expliquer mes blagues.

03 octobre 2005

Les cons

On a beaucoup exagéré les cons. Les pires horreurs ont été dites sur eux, parfois inspirées de faits réel, peut-être, mais des faits amplifiés, déformés dans le seul but de calomnier et de discréditer le con. Mais le con n'est pas si facile à cerner. Il échappe la plupart du temps à la caricature, pour mieux sauter dedans à pied joints quand il sent son heure venir. Il donne dans le subtil, le flûté dirais-je. En véritable artiste, il surprend le spectateur, le ballote, l'emporte au fil de son oeuvre de dentelle et de soie, toujours guidant mais jamais forçant. Voilà donc le con, amusant et attendrissant aussi. Tant mieux d'ailleurs, ne dit-on pas qu'on est tous le con d'un autre ?

Mais le sujet qui m'amène aujourd'hui est quelque peu différent. En un temps tourmenté, au crépuscule du monde, vivaient les premiers cons. Et la vie n'était pas rose pour eux. Dans ce monde naissant, rongé par d'acides pluies et des vents mauvais, la vie des cons était un combat de tous les instants. Des créatures vivant sur cette terre hostile, ils ne savaient pas grand chose. Quelques informations glanées à droite et à gauche bien sûr : la plupart des bestiaux avaient des becs, des griffes et des crocs énormes, en plus d'afficher un penchant certain pour l'étripage déchiquettation. Pas de quoi écrire un bouquin toutefois. C'est sans doute cette méconnaissance profonde du milieu qui permit l'enchaînement dramatique d'évènements que je m'en vais vous compter.
Une nuit noire et froide comme les autres, le village des cons dormait d'un sommeil profond. Aucun guet, aucune barrière, aucun fossé ou autre ne séparaient le village du monde hostile et inconnu à l'extérieur, mais dans un village de cons... Sous la clarté blafarde de la lune se mouvaient dans un silence relatif deux silhouettes massives, errant parmi les yourtes en peau de bouquetin. Deux orques. Ils flairaient l'air de leur groin, semblaient chercher quelque chose dans la pénombre. Un bruit mat, bientôt suivi d'un second virent troubler le silence. Puis plus rien. Ce n'est qu'au lendemain que la tribu réalisa l'horrible vérité : on avait enlevé le couple Dugland.
Par manque de chance, les Dugland ne furent pas dépecés par les orques. Ceux-ci agissaient en effet sous les ordres d'Evilos, le mal absolu. Les Dugland furent torturés longtemps, très longtemps. Une éternité. Ils perdirent toute humanité et tout souvenir de leur vie passée, leur âme corrompue à jamais. Ils furent ensuite élevés comme du bétail, se multipliant à foison pour constituer une armée qui aurait dû rentre Evilos maître de la Terre plein-Centrale. Pour l'anecdote, Evilos fût vaincu par un nabot alcoolique et boiteux. Mais la race créée subsista. Elle apprît à jouer du Tam-tam, à faire de la télé, et plein d'autres choses intéressantes. Ainsi étaient nés les gros cons.

Si le con fait dans le fil de soie, le gros con fait plutôt dans le câble d'amarrage, ou dans le hauban. Que ça passe ou pas, il s’en cogne, il élargit, il défonce, à la Neandertal. Et c’est avec ce genre de gros con que j’ai fait connaissance ce matin, par bruit interposé. En effet, à 2h30, poussé par une pulsion primale sans doute, notre gros con sort le Tam-tam (oui il faut suivre, j’ai dit qu’ils jouaient du Tam-tam). Bon, patience, ça va passer. Un lundi matin à 2h30, personne n’est con au point de faire du bruit comme dix en résidence bien longtemps. C’était sans compter le très haut niveau de…cette forme de vie. Surentraîné le gars, un vrai champion du monde. 35 minutes, qu’il a tenu. Moi aussi d’ailleurs, puisque quand la musique s’est arrêtée, j’étais dehors en pyjama pour essayer de localiser la source. La prochaine fois peut-être. Merci Evilos !