29 août 2005

L'overclocking pour les nuls

Et oui, enfin un article ciblé pour toi lecteur.
Alors je rassure tout le monde, je ne vais pas rentrer dans les détails, juste expliquer les bases de cet art si méconnu, l'overcloking (ou sur-horlogeage, comme disent sûrement les québecois).

Mais tout d'abord, qu'est-ce qu'un overclocking ? Comme son nom l'indique, cette pratique consiste à augmenter la fréquence d'horloge d'un composant, afin bien sûr de rendre une machine plus performante. Ce composant étant la plupart du temps le processeur central, mais pouvant être à peu près tout processeur de la machine, le processeur graphique par exemple.

Bien sûr l'augmentation de fréquence ne se fait pas sans contrepartie, la plus importante étant l'augmentation du dégagement de chaleur. Bien souvent le ventirad (ventilateur - radiateur) livré d'origine ne suffit pas, et il faut opter pour un modèle plus performant, voire un système à refroidissement liquide ou même pire pour les plus extrêmes. On peut toutefois obtenir des gains tout à fait substantiels tout en restant en air-cooling...

Pour overclocker son processeur central (celui avec l'autocollant Athlon, Pentium etc...) il faut tenir compte de deux paramêtres : la fréquence du bus (FSB) et le multiplicateur. En effet la fréquence de fonctionnement du processeur est égale au produit de ces deux paramêtres. Par exemple mon Athlon possède un coefficient de 11 et fonctionne originellement à 166 Mhz de FSB -> on obtient une fréquence de 1.826 Ghz. Pour augmenter la fréquence globale on peut donc jouer sur l'un et l'autre paramêtre, mais ceci ne se fait pas au hasard :
- la fréquence bus, ou (fréquence) FSB est une fréquence commune à tous les périphériques installé sur la carte mère, y compris les processeurs intégrés à celle-ci et à la RAM . L'augmentation de FSB est donc très intéressante puisqu'elle augmente la puissance non seulement du processeur central mais aussi d'autres composants, et le débit entre eux. Elle est toutefois souvent limitée par ces mêmes mêmes composants plutôt que par le processeur lui-même, typiquement par la mémoire vive, dont je parlerais plus tard.
-une fois bloqué par le FSB, on peut monter encore jusqu'aux limites du processeur via le multiplicateur, si celui-ci le permet toutefois. Mon Athlon XP Barton 2500+ ne le permet par exemple pas (mais ce n'est pas le cas de tous).

Comme dit plus haut, la RAM est souvent une facteur limitant l'augmentation du FSB, mais ce n'est pas une fatalité. Tout d'abord, il faut savoir que chaque barette possède une fréquence nominale pour laquelle elle a été conçue. Je possède par exemple de la DDR PC3200, dont la fréquence nominale est de 200 Mhz. Cela me laisse une marge de manoeuvre par rapport aux 166Mhz FSB auxquels fonctionne le processeur. Mais une fois passé les 200 Mhz, il existe encore des astuces pour faire fonctionner la RAM. Augmenter les timings tout d'abord. Ces timings sont des paramêtres déterminant le temps qu'il faut à la RAM pour effectuer telle ou telle opération, exprimés en cycles d'horloges. En les augmentant on se replace donc dans une situtation similaire au fonctionnement à plus basse fréquence. Augmenter le voltage ensuite. L'augmentation du voltage, que ce soit pour la RAM ou pour le processeur, améliore, parfois substantiellement, ses capacités à monter en fréquence. Mais en contrepartie, Les composants chauffent beaucoup plus, et risquent même d'être détruits dans les cas extrêmes. Et oui, même la RAM chauffe !

Alors l'overcloking, c'est risqué ? En fait, pas tant que ça. Les cartes mères modernes sont toutes équipées de sondes surveillant la température, et coupant éventuellement l'alimentation en cas de danger pour le matériel. Mais en cas d'overclocking modéré, et en prenant les précautions nécéssaires (monter petit à petit la fréquence, vérifier les températures et avoir un système de refroidissment adapté), il ne devrait pas y avoir de problème. A vos risques et périls bien sûr.

Pourquoi faire ? Pourquoi faire ! Pour avoir un PC plus puissant à moindre coût dirais-je, ou peut-être simplement pour s'occuper. Ca dépend.

Mes résultats : rien de très exceptionnel, mais un overcloking modéré qui apporte un peu de confort en plus.
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FSB : 215 Mhz au lieu de 166
Multiplicateur : bloqué à 11
=> fréquence de 2.365 Ghz soit 539 Mhz de gagnés sur le processeur tout de même.
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Et surtout : j'ai acheté mon processur (un 2500+ donc) 90€ alors que les 3200+, identiques mais cadencés à 2.2 Ghz se négociaient autour de 200€. Au final je dispose donc d'un processeur plus puissant pour 110€ de moins, bon disons 50€ de moins si l'on enlève les ventilateur etc...ça vaut le coup quand même.

Pour la carte graphique (et oui !)
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Processeur : 550 Mhz au lieu de 500
Mémoire : 590 Mhz au lieu de 450 (!)
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Ce que ça donne concrêtement : des gains de l'ordre de 15% dans Far Cry, toujours bons à prendre.

Voilà, vous vous coucherez moins bêtes.

28 août 2005

Je m'outre

Oui décidemment ce blog est en train de se transformer en une suite de billets d'humeurs inutiles, mais j'assume, la preuve, c'est le dernier, promis.

Au menu de la lapidation aujourd'hui : ma banque, un certain Crédit (d'une certaine ville du rhône), dont je ne suis pas content[1]. Recadrons la chose : il y a un an, innocent comme l'agneau qui vient de naître, je décide d'ouvrir un compte. Et là, tout s'enchaîne. L'employée perfide et suintant de malhonnêteté, ayant accroché sa proie (moi donc) se met bien évidemment en tête de la vider comme une outre afin de s'en faire une besace en cuir pour l'hiver. J'évite quelques pièges, comme le fait de joindre mon compte d'épargne à ce compte courant, mais la fourbe sécrète alors une substance gluante aux effets incroyablement ignobles : l'assurance Sécurilion. Etant rodée aux perversions et manipulations de toutes sortes, en bonne conseillère clientèle, la créature me présente la chose avec un vice extrême : "bon je vous impose rien, mais personnellement je pense que je la prendrais, et puis de toute façon vous pourrez résilier à tout moment, et c'est gratuit les 6 premiers mois". "Ah oui ?" dis-je, mes grands yeux décrouvant le monde posés sur elle avec espoir (et ne remarquant pas qu'elle a réussi à glisser deux techniques de manipulation en une seule phrase). "Alors ça marche." Et là, le masque tombe. La conseillère, jusqu'ici si amicale, laisse échapper un cri strident qui se transforme finalement en rire satanique, puis elle monte sur la table et commence à s'asperger de sang humain tout en psalmodiant des phrases incompréhensibles et en me secouant la main frénétiquement. "Oui au revoir" fut tout ce que je trouvais à dire avant de sortir, poursuivi par des cris de démence et d'enfants torturés.

Après quelques temps, ayant moi-même été perverti par la vie parisienne et la collocation avec Nico, je me décide à regarder comment résillier cette assurance sécurilion (assurance contre la perte et le vol des clés et papiers, inutile donc). Comme de bien entendu, le contrat stipule que la résiliation doit se faire par envoi de recommandé avec accusé de réception à une adresse non précisée. Le temps de me motiver pour le faire, et à peine 6 mois plus tard me voilà postant cette lettre vers le service client de la banque mystère.
Et peu de temps après, la réponse du service client m'annonce qu'ils n'ont pas vocation à se substituer à mon agence, et qu'il lui transmettent ma demande mais que j'aurais dû demander au directeur de mon agence (tout en se fouttant légèrement de moi pour n'avoir pas signé la lettre, mais c'est de bonne guerre). Evidemment, je n'ai alors plus le temps de le faire, retournant en Savoie pour l'été. Bref c'est un scandale, je vais me plaindre au directeur dès que j'aurais trouvé le temps de me motiver.

Mention spéciale tout de même pour la poste et ses fonctionnaire boostés aux hormones de guépard, puisque l'accusé de réception de ma lettre n'est arrivé que deux jours après sa réponse.

[1] hoho y'a du gros jeu de mot

24 août 2005

1,2,3 foutons nous de toi, 4,5,6, sur M6

Ayant décidé de consacrer cette après midi au sport et à la culture, c'est tout naturellement que je goûtais devant l'émission Génération HIT, sur M6.

Et là, surprise, ou plutôt non, justement. Moi qui ne regarde que rarement ce programme, en adepte de l'adage "point trop n'en faut", et de "tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse", j'eus tout de même le bonheur de constater que j'avais déjà vu tous les 'reportages' diffusés aujourd'hui ! A tout jour suffit sa peine me dis-je, mais tout de même ! Un des "[<reportages>]" d'hui (dédicace à Magz) avait déjà été diffusé la semaine dernière ! Alors bien sûr, à toute chose malheur est bon, mais il ne faut quand même pas pousser mémé dans les orties (ça va sentir après). M6, élu 37 années de suite roi de la rediffusion, pousse maintenant la provocation jusqu'à espacer ces rediffusions d'une semaine ! Bien sûr, ces <<""''((reportages''))"">> sont d'une extrême qualité, mais la mer ne se vante pas d'être salée, comme on dit en Savoie de l'ouest. Après un rapide calcul, j'en suis arrivé à la conclusion qu'il disposent d'assez de reportages pour ne pas être obligés de les rediffuser dans la même émission, et peut-être même du double. Si je devais donc proposer un rythme de diffusion décent à M6, je dirais donc que la fréquence d'une émission par an serait assez envisageable (soit 3.17 10-8 Hz pour les puristes)

Alors voilà, je m'outre. C'est peut-être une goutte d'eau dans la mer, c'est peut être, oh oui peut-être, une goutte d'eau dans le désert. Oui mais c'est ma raison d'être.

18 août 2005

21 grammes

On dit que c'est le poids que l'on perd en mourrant, le poids de l'âme diraient nico, ou Sean Penn.

Mais c'est aussi le poids d'un lettre que j'ai eu le malheur de poster récemment. Pourquoi le malheur ? Non, elle ne m'est pas revenue, car j'étais allé au guichet la faire peser pour qu'il me l'affranchissent correctement. Mais j'ai tout de même été surpris de payer 82 centimes pour une lettre somme toute légère, aussi suis-je allé consulter les tarifs de la poste. Et là surprise ! Le poids d'une lettre normale est inférieur ou égal à 20 grammes. Au dessus, paf, tarif supérieur. 82 centimes au lieu de 53 pour un gramme de trop, ça fait cher le gramme. Si j'avais su, j'aurais coupé un bout d'un des papiers à l'intérieur.

Mais le scandale ne s'arrête pas là. Cette lettre n'étant pas vraiment urgente, je comptais l'envoyer en tarif eco, que je pensais être le tarif par défaut. Apparement non, et surtout je n'ai pas vraiment eu le loisir de demander. A peine lui avais-je donné la lettre pour la faire peser que la guichetière se dépêchait de coller les timbres et de me demander de règler mon dû, sans me laisser le choix.

Bref, à travers le récit de ce drame des temps modernes, j'espère vous avoir donné des armes pour lutter contre l'ennemi naturel de l'homme civilisé, le postier.

17 août 2005

Ô joie infinie

Ca y est, c'est fait, on connaît la date de sortie d'age of empires III, qui s'annonce vraiment bien. Le jeu sortira a priori, et en négligeant les 3 mois de retard traditionnels, le 4 novembre 2005.

Je vous laisse saliver, sur le site officiel, devant les captures d'écran du jeu, même s'il faudra sans doute une paire de cartes à 500€ l'une overclockées à mort pour faire tourner le jeu avec cette qualité de manière presque acceptable.

16 août 2005

Les mystères de la nature

J'ai aujourd'hui fait une découverte passionante : si je passe rapidement ma main devant mes yeux, ceux-ci étant fermés et face à une source de lumière puissante (le soleil par exemple), cela produit un effet psychédélique.
Des espèces de formes de formes apparaisent, différentes à chaque fois.
Bizarre mais sympa.

15 août 2005

Les aventures de la slipos crew.

Cliquez sur une image pour l'agrandir !




A suivre bien sûr...

Un nouveau sport est né

En cette période de championnat du monde d'athlétisme, et voulant laisser une trace indélébile dans l'Histoire, j'ai ce soir créé un nouveau sport. Comme il faisait nuit, qu'il pleuvait et qu'il faisait froid, il est naturellement venu que ce sport serait un sport d'intérieur, et un sport silencieux, rapport aux voisins du dessous.

Voilà donc les règles officielles de ce nouveau sport, extrème s'il en est :
Il consiste à faire 100 aller-retours sur une ligne droite de 6.5 m, ceci sur la pointe des pieds.
Ca n'a l'air de rien comme ça, d'ailleurs ça l'est, ou presque.
Oui presque, car le détail qui tue, c'est la pointe des pieds. Au bout de 70 aller-retours, je l'avoue, j'ai craqué, ou plutôt mes mollets ont cédé, et j'ai fini mi-marchant mi-sautant les 30 restants. Mine de rien, c'est vraiment le sport idéal pour se muscler les mollets rapidement. Je propose donc de nommer ce sport Chris-molettisme, afin de passer tout de même à la postérité pour une adulation à travers les siècles plus aisée.

Certains trouveront sans doute ce sport sans intérêt, mais à ceux-là je rapellerait simplement que le lancer de marteau est un sport olympique.

12 août 2005

L'illusion du release

On voit souvent dans emule des commentaires du genre "mettez en release", pas mal de gens devant croire que cela accélérera le partage et donc leur téléchargement. La réalité n'est pas si simple.

En fait le "release" est simplement utilisé par emule pour qualifier le niveau de priorité de partage le plus haut possible. Que change ce niveau de priorité ? En fait emule pondère les 'scores', obtenus par les clients dans la file d'attente et déterminant leur ordre de passage, par la priorité du fichier demandé par le client. Comment s'opère la pondération exactement je ne sais pas, mais je soupçonne fortement un facteur multiplicatif. Bref, si vous mettez un fichier en release, les utilisateurs le demandant seront prioritaires. Ce qui ne veut pas dire toutefois qu'ils seront les seuls à bénéficier d'un slot, le temps d'attente jouant beaucoup. Le principe est donc de privilégier certains par rapport à d'auters, plutôt que de laisser emule décider des priorités par rapport au nombre de sources et certainement d'autres facteurs. Le release n'a donc pas d'effet magique, il consiste simplement à accorder à celui qui se lamente dans les commentaires du fichier que ça ne va pas assez vite un passe-droit et de le faire passer devant les autres. Le fait de demander de "mettre en release" tel ou tel fichier, bien répandu sur la mule, n'est donc que la manifestation d'un égoïsme somme toute bien inutile, car même si quelques personnes obéissent à l'injonction, globalement les changements seront nuls. En fait, la seule utilité du release est de booster, pour les premières sources, un fichier qui vient de sortir sur le réseau (une release quoi). Mais la mule est alors bien capable de déceler cette rareté des sources et de régler elle-même la priorité.

En conclusion, inutile donc de releaser à tort et à travers, autant que de demander le release à tout bout de champ. La mule se débrouille très bien toute seule. En fait le seul cas qui demande un ajustement manuel des priorités est celui où l'utilisateur veut privilégier le téléchargement d'un fichier. Plus d'upload, plus de download, le fichier avancera plus vite. Le release sert donc à télécharger plus vite...pour vous.

Une ère nouvelle

Au cours de mes sportives pérégrinations... oh non pardon Laurent ne lit pas si c'est multisyllabique trop dur à comprendre. Je reprends : Pendant que je me balladais à la geek sur un forum choisi au hasard, j'eus la chance d'appercevoir au loin un lien vers un site rien moins qu'excellent en tout point trop bon. Véritable îlot de connaissance au milieu de ce vaste océan obscurantiste qu'est internet, le site recueille l'internaute égaré et lui propose d'une façon simple et claire un immense savoir. Quel est donc cette perle du web ? Eh bien, www.erenouvelle.org. Oh oui que ça a l'air sérieux. Eh bien je confirme, parole d'expert, ça l'est. Encore mieux documentés que www.onnouscachetout.com (et ce n'est pas peu dire), plus professionels que le journal de mickey. Incroyable. Commentons donc quelques morceaux choisis pour leur excellence, sans les citer toutefois, copyright oblige (oui j'ai peut-être le droit de citer des extraits, mais jene suis pas sûr) :

Le morceau qui explique pourquoi les ordinateurs plantent par exemple :
Pourquoi ? Et bien parce que les espèces de lutins vivant dans les ordinateurs sont parfois troublés ou en colère, et oui ils ont leurs petites humeurs, surtout s'ils font leurs dents. Alors certes, dit comme ça l'explication paraît presque stupide, mais en fait pas du tout. Il faut tout lire pour bien comprendre que c'est parfaitement cohérent. Comment, vous n'y croyez pas ? L'explication est simple, vous êtes sûrement scientifique, et donc superstitieux. (je vous laisse lire pourquoi les scientifiques sont superstitieux, pour ceux qui en douteraient).

L'interview d'un être anti-matériel supérieur :
Ils ne lésinent pas sur les moyens chez nouvelle ère, ils sont carrément allés interviewer un être supérieur fait d'antimatière ! Pas moyen d'en douter d'ailleurs, ils ont fait un dessin prouvant clairement leurs dires. Un dessin vaut peut-être mieux qu'un beau discours, mais les deux c'est encore mieux. Et ça tombe bien, car il est bavard, cet Ashtar Sheran. Sympathiquement, il explique avec ses anti-mots à lui pourquoi nos politiques sont véreux jusqu'à la moelle, et pourquoi la guerre c'est mal. Un grand moment.

Un pourrait continuer longtemps comme ça bien sûr, tant ce site est une mine, et tant ses révélations cosmiques vers un nouvel âge réminiscent sont incroyablement égales à la mantisse de l'univers ultra-sensoriel à polarité croisée et vibratoire, mais je vous laisse découvrir le reste par vous-même.

PS : Je me ferais bien sûr un plaisir d'expliquer à quiconque, par exemple Laurent, la signification de mots que cette personne n'aurait pas saisie.

Intervention à caractère très comique

Il y a 10 types de personnes dans le monde :
- les gens qui ne savent pas compter en binaire
- ceux qui savent compter en binaire mais pas en ternaire
- et les autres

Incroyable mais vrai, j'ai inventé cette blague moi-même.

09 août 2005

Vive la sécurité Windows©®

Me revoilà, à la grande joie de la majorité de mes lecteurs, c'est à dire moi.
Une fois n'est pas coutume, je souhaiterais faire part avec urbanité de mes griefs envers la sécurité sauce Windows, tout en essayant autant qu'il me sera loisible de ne pas édicter les poncifs usuels.
Mais trève d'onanisme linguistique, exposons mon problème.

En cette belle soirée d'été, le soleil dardait de ses derniers rayons les chènes dont les ombres s'étendaient et semblaient vouloir toucher à l'infini. Une légère brise vagabondait en fredonnant un chant qui se mélait à celui des cigales, comme en une hymne à la nature, ce zéphyr prodiguant une fraîcheur bienvenue après cette chaude journée.
Maxime, sa peau dorée comme le blé caressée par un soudain souffle de vent léger, laissa celui-ci soulever des mèches de cheveux avec nonchalance, ses yeux portant au loin à la recherche d'un idéal qu'il se plaisait à caresser de la pensée. Il laissait son esprit divaguer, voyager jusqu'aux confins de l'univers et embrasser la globalité en un tout pluriel dont chaque composante se devait d'être appréhendée avec constance.
Puis il m'envoya un fichier mp3 (de sa création, comme de bien entendu) via MSN Messenger.
Et là, ce fût le drame.

Changement de décor. Soleil ou pas, j'en sais rien, mes volets sont fermés. Ma fenêtre aussi d'ailleurs, ça attire les moustiques sinon, tant pis, je préfère avoir trop chaud à cause du PC qui tourne que d'être réveillé avant midi. Hop, je me gratte une fesse et récupère de l'autre main une chips coincée dans le clavier. Ah non, c'était un ongle coupé. Pas mauvais toutefois. Waouh génial ! On me parle sur MSN ! Je minimise vite l'invite de commande et me dépèche de cliquer sur la window comme on dit sur fr.ultra-nerdz.winmasters. Ah, c'est max. Tant pis, je regarde quand même. Tiens, il veut m'envoyer un mp3 (de sa création comme de bien entendu), acceptons donc. Hop, ça DL( comme on dit dans le crew), bien que lentement, la faute à une absence de port-forwarding sur mon routeur NAT. Voilà, c'est téléchargé. Cliquons donc sur ouvrir ! Et vlan :
"Windows a détecté une erreur et doit crasher, ..." euh non pardon "Windows a détecté un fichier potentiellement dangereux et l'a bloqué." Bon. Très bien. Ne nous ennervons pas. Allons plutôt voir à l'emplacement du fichier : void (comme on dit dans la team). Bon, bon, bon... Cliquons donc sur le lien "Pourquoi ce que windows vient de faire vous a probablement sauvé la vie" (ou quelque chose comme ça). L'aide de Windows m'explique alors avec diligence que certains fichiers peuvent être dangereux, et que donc je n'avais pas à cliquer dessus, mais que si je suis assez arriéré pour vouloir quand même inviter les hackers dans ma babasse (comme on dit à l'ENST) je n'ai qu'à rechercher le fichier (bah oui on va quand même pas te prémacher le morceau en te disant où on a caché ça). Verdict : aucun fichier. Il a été détruit, il n'est pas dans la corbeille, \/\/1/\/d0\/\/$ 0\/\/n3d u 14m4 !!! (comme ils disent sur fr.linux.weruleZ).

Merci Microsoft de tant de bonté, c'est trop, mes yeux s'emplissent à l'idée qu'une telle attention puisse m'être portée, oh oui protégez moi encore des vilains mp3 (et aussi des fichier MID, véritables nids à virus, tant que vous y êtes). Bien sûr, nulle option, du moins facile à trouver, pour désactiver la chose. Nulle phrase sans verbe non plus. Ca commence à gonfler un peu quand même, cette infantilisation de l'utilisateur. Personnellement, j'aime bien qu'on me laisse le choix. Le choix, par exemple, de ne pas rebooter après avoir comblé à l'aide de l'outil approprié les nouvelles failles de sécurité, et de ne pas mener de guerre psychologique avec la fenêtre de reboot qui revient se mettre au premier plan à qui mieux mieux.
La remarque n'est d'ailleurs pas exclusivement MSienne. Dans le genre, les propositions de mises à jour de winamp à chaque démarrage sont au même niveau, même si dans le genre MSN Messenger (et non pas MSN tout court, ça n'a pas grand chose à voir) fait aussi bien ou presque.

Bon je m'arrête là avant d'entamer une nouvelle dérive stylistique. Dévouées salutations.

04 août 2005

Oui oui oui oui oui....

Un argentin aurait, selon lui, tenu 20 minutes dans un four à 284 degrés en "vêtements très simples", établissant là un nouveau record du monde.
Comment a-t-il pu en arriver là ? C'est au fait au terme d'une incroyable succession d'évènements que cet homme en arriva à établir ce record extraordinaire.

Tout commença il y a une semaine, lors d'une discussion enflammée avec quelques amis à lui. Lui prétendait en effet pouvoir tenir dans un four de boulanger pendant plusieurs minutes, ce à quoi la glaciale incrédulité de ses amis répondait. Ayant le sang chaud, Joseba - notre héros - décida de prouver de prouver ses dires sous peu, et ce malgré que feu son frère eu péri dans une tentative identique quelques semaines plus tôt. Pour ne pas se griller trop vite auprès de ses amis, Joseba décida se garder les préparatifs aussi secrets que possible. Il fît bien d'ailleurs, car il essuya d'abord refus sur refus, de la part de sponsors potentiels comme des boulangers locaux, tous sentant l'histoire fumeuse. Son projet allait-il donc faire long feu ? Finallement pas. Doté d'une ardente volonté de réussir à tout prix, Joseba fît feu de tout bois, et finît ainsi par trouver un boulanger-ermite totalement chaud pour se constituer sponsor et supporter de l'incroyable exploit.
Après avoir effectué avec soin les préparatifs et mis en place le matériel, le bouillant argentin rendait enfin son futur exploit public. Toutefois, ses amis, comprenant que la chose était sérieuse, essayèrent de l'en dissuader. En vain. "C'est du tout cuit" clamait-il.
Et c'est ainsi qu'arriva le jour de la performance. Avant de refermer le four, l'athlète salua la foule et glissa à ses amis : "vous ne m'avez pas cru, vous m'aurez cuit".
S'ensuivirent 20 très longues minutes, pendant la foule pût tout de même se restaurer autour d'un barbecue géant.
Et, enfin, le héros sortit, acclamé par la foule en délire.
Et finalement les gentils messieurs en combinaison blanche ignifugiée le portèrent en triomphe jusqu'à la salle du trône.

Moralité : vous venez de perdre 2 minutes de votre vie, moi 20.

01 août 2005

Le piratage et les pertes imaginaires



On entend souvent parler de manque à gagner se chiffrant en milliards d'euros dû au piratage, qu'il touche les logiciels, la musique ou les films. Pour obtenir ces chiffres, le calcul est très simple : on multiplie le nombre de copies illégales par leur prix. C'est tellement simple, et tellement faux.
En effet, ces braves gens pensent-ils vraiment que le téléchargeur fou consommerait autant s'il devait payer ? Est-ce que tous les gens qui utilisent illicitement des logiciels professionnels à 3000 € iraient gaiement les acheter ? Je ne pense pas non.
Il est certain que certains utilisent des copies illégales de logiciels, de films ou de musique qu'ils auraient acheté s'ils y avaient été forcés. Mais à l'opposé, le visionnage d'un DivX par exemple peut pousser à acheter la version DVD si le film plaît. L'écoute d'un mp3 peut de même inciter à acheter l'album. Et si ce n'est pas le cas, peut-être est-ce simplement parce que les gens se sont rendus compte que le produit en question ne les intéressait pas.
A mon avis, dans beaucoup de cas, le téléchargement sert plutôt de test, pour savoir si l'achat vaut le coup ou non. De toute façon, le consommateur n'a pas un budget illimité, et ce n'est pas parce qu'il télécharge pour 300€ de musique par mois qu'il en dépenserait autant par voie légale s'il y était forcé. A mon avis, téléchargement et consommation sont très peu corrélés (il me semble d'ailleurs que des études récentes allaient dans ce sens).

Bref, au risque de me montrer primesautier, je pense qu'il faut savoir raison garder, et ne pas crier trop vite au loup, car tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse.