Imaginez une machine connaissant tous les paramètres de l’univers. Cette machine est a priori capable de prédire un évènement futur, du moins à cours terme, en appliquant les lois de la physique connues dans le volume nécessaire. Et a fortiori il peut modéliser assez facilement le comportement d’un calculateur très simple. Maintenant, imaginez que ce calculateur ne serve qu’à une chose : ajouter 1 à son entrée. Et que son entrée soit reliée à la sortie que la machine visionnant le futur, celle-ci étant égale à la sortie prédite sur le calculateur.
Maintenant, imaginez qu’un hamster dans une roue alimente l’ensemble du dispositif, et que l’entrée du hamster soit reliée à la sortie du calculateur. La force de Coriolis appliqué sur la roue ne pourrait-elle point être utilisée comme source d’énergie ? La réponse est non.
Ce n’est pas intuitif, mais posez le calcul, et vous verrez.
PS :
SPRING BREAK @ CALIFORNIA BABYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY !!!!!!!!!!!!!!!!!
21 mars 2007
Réflexion profonde
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Chris
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15 mars 2007
RAS
Ouais, salut, bof quoi. Non, rien de spécial, rien à dire. Une journée normale. Levé trop tôt, sieste matinale en cours. Mal de tête énorme, repas de midi à 17h, quelques occupations tout ce qu’il y a de plus banales en guise de fin de journée, et enfin, LA soupe de nouilles.
Nouilles et bœuf, et tomate aussi, pour être précis. Servie relativement chaude dans un bol en plastique orange, les baguettes sont, elles, de pauvre facture, en bois mal dégrossi. La table autour de laquelle nous nous asseyons, surface de plastique au blanc suspect, possède quatre pieds de métal en prolongement d’une armature d’acier peint, afin d’assurer une stabilité maximale. Les pieds prennent appui sur un sol maculé de taches de graisse en tout genre que les serviteurs ne tarderont pas à dissimuler tant bien que mal, à l’heure où ne blanchit pas encore la campagne. Détail intéressant, le sol est carrelé. Vous avez bien lu, carrelé. Les carreaux, de forme quadrangulaire, sont ajustés de façon à former un pavage régulier, et séparés par un joint, idéal pour un captage optimal des graisses et autres résidus. Les allées et venues de la foule ont, a cette heure, achevé de former la pâte noirâtre, de boue, matière grasses et pertes alimentaires diverses mêlées, à la texture si caractéristique sous la semelle. Une lumière blanchâtre éclaire encore pour quelques minutes la cantine, avant fermeture. De minces piliers étendent ça et là leurs ombres diffuses, un caquetteret à col rayé chante dans le lointain tandis qu’une douce brise polluée anime ma chevelure, mes yeux se perdent au loin, une étoile scintille follement par la fenêtre, c’est beau.
Ma chaise est une chaise comme toutes les autres, plastique de mauvaise facture, acier banal. Ses quatre pieds en prolongement d’une armature simple mais robuste lui assurent une stabilité optimale. Cette chaise est faite pour durer, tel le granit dans le torrent, elle endure le flot de postérieurs sans céder, le gras comme l’osseux, le vaste comme le menu. Elle ne fléchit pas face à l’adversité, elle garde la tête haute, et soudain retentit la complainte d’un blutarfle à franges agonisant dans l’obscurité, une larme perle au coin de l’œil de la chaise tandis qu’un déplacement de masse gazeuse caresse sa toison, et c’est très beau. Et voilà que sur cette Chaise, reposant sur ce même sol qui déjà supporte la table, sur cette même Chaise vous dis-je, je mange ma soupe, en position assise.
Procurant une bonne surface d’appui, et permettant à son utilisateur de rapprocher centre de gravité et centre des contacts postérieurs, la position assise assure une honnête stabilité, et reste l’une des positions les plus populaires, selon un sondage. L’éventuel appui sur dossier, bien que non exempt de détracteurs, permet incontestablement un repos du dos agréable à qui souhaite se reposer le dos. L’utilisateur de la position assise, l’esprit libéré de la gestion de l’équilibre, peut en outre pleinement se concentrer sur l’utilisation de ses membres supérieurs, et ainsi effectuer gestes de précision et mimiques complexes avec une facilité accrue. La position assise, une position noble et pratique à la fois, a conquis de nombreuses personnes, selon un sondage. Pourquoi pas vous ?
Assis sur la Chaise, je mange la Soupe. Les pâtes, longues et fines, doivent être portées à la bouche puis guidées avec adresses afin d’éviter les éventuels ‘coups de fouets’ et retours de sauce dans l’œil subconséquents. Les légumes et autres morceaux de gras de bœuf offrent un bris bienvenu de monotonie, quand la pâte se fait trop présente. La sauce est peu épicée, aisée au palais. La symphonie de saveurs savamment orchestrée par quelque domestique joue dans ma bouche, sur ma langue défilent à pas feutrés des millénaires de tradition culinaire. Un souffle d’air graisseux joue dans ma chevelure, le silence se fait, le temps s’arrête. La soupe est mangée. Je pleure.
Tout est dit.
Ah sinon, je me suis aussi fait interviewer par la télé chinoise à propos des jeux olympiques, la reporter s’étant révélé être Miss Chine 2003. CCTV5, le 23 mars à 18h30 pour ceux que ça pourrait intéresser de voir une interview full mytho dans un anglais approximatif, je vais essayer de me faire envoyer le DVD pour les autres. J’ai le mail de ma nouvelle meilleure amie et elle m’a proposé de lui écrire.
Classique.
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Chris
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20 février 2007
Le jeu de la vie
Une conspiration judéo-maçonnique sous couvert de lobby pétrolier avait voulu me faire taire en supprimant le bouton ‘nouveau message’ de l’interface de ce blog. N’écoutant que mon courage, je m’engageais alors dans un combat sans merci pour la liberté, le courage, la gentillesse et la défense des petits animaux.
Aujourd’hui, ce combat prend fin, et la vie peut reprendre ses droits.
La vie justement, parlons-en. Ne vous est-il jamais arrivé de vous retrouver avec deux congénères et d’être alors pris d’une irrépressible envie de vous reproduire ? Pourriez-vous survivre si les cases autour de vous ne comportaient pas 2 ou 3 individus ? Et bien le jeu de la vie, c’est pareil.
N’écoutant que mon envie de gâcher ma vie, je décidais il y a peu de coder un widget simulant le jeu de la vie. Et le voilà.
En haut à droite, vous pourrez donc faire défiler divers trucs inutiles à partir du compteur d’anniversaire en cliquant sur les petites flèches gauche/droite, jusqu’à arriver au fameux jeu de la vie.
Voilà, à dans 2 mois.
Et mort aux petits animaux.
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Chris
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03 janvier 2007
Joyeux 3 Janvier.
Je vous souhaite à tous un très bon 3 Janvier 2007. Que celui-ci soit rempli de bonnes choses, qu’il ne vous arrive rien de mal, que vous soyez heureux, et que vous joigniez le monde dans une folle farandole de fraternité joyeuse, que vos souhaits les plus chers se réalisent, que l’extase vous emplisse et que votre esprit s’envole vers les cieux emplis de colombes et d’anges tout nus.
Et puis tiens, je déborde tellement d’amour et de joie que je vais même vous faire un horoscope. Tirez mentalement un nombre aléatoire entre 1 et 10, suivant une loi uniforme.
1 - Vous allez vous faire dévitaliser une dent. Ce sont des choses qui arrivent, sautez en 3.
2 – Essayez de mettre l’accent sur l’écoute de votre entourage, vous pourriez être surpris des résultats obtenus. Et vous avez un cancer à évolution rapide.
3 – Le flux d’énergie des planètes vous sourit, croquez la vie à pleines dents.
4 – Un peu de persévérance pourrait vous mener très loin, même bourré et relou, les filles adorent ça.
5 – C’est le jour idéal pour les changements, ne vous laissez plus faire, réagissez ! Cassez la gueule à une vieille.
6 – Vos muqueuses sont légèrement irritées, rincez abondamment à l’eau tiède et sachez faire preuve de patience, après la pluie, le beau temps.
7 – Tout va bien, vous êtes un être humain génial, ou même simplement une fille callipyge. Vous avez plein d’amis.
8 – Vous gagnez le dernier prix du concours de beauté : recevez une dose de ghb, et sautez en 4.
9 – Mercure et Vénus en convergence opposable avec subtil rabattement flexif, vous allez perdre le cure-dent de votre couteau suisse.
10 – Au terme d’une dramatique succession d’évènements, vous vous retrouvez à danser sur une table en string fendu dans un bar gay. Prenez la chose avec humour, et sautez en 6.
Encore une fois, tous mes vœux de plénitude les plus sincères à votre endroit.
Bises,
Chris.
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Chris
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25 décembre 2006
Joyeux Noël
Chers blogo-lecteurs de mon blogorat, je sais que cette année, la mode est à "Joyeuse Nowyel", mais je préfère la jouer old fashion, avec ce rébus qui m'a occupé 1 bonne seconde (vive www.tututu.net/blog).
Mais pour vous prouver que je ne me fous pas de la gueule du monde, je vous offre en sus une grille de ressorts aux couleurs du père-noël.
Non, vraiment, ça me fait plaisir.
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Chris
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15 décembre 2006
Zen
Ambiance zen dans le studio, Mickey 3d en fond sonore.
« …peur, le monde est une vallée de larmes… »
17h, presque nuit déjà, bientôt les 3 étoiles visibles du ciel pékinois s’accrocheront à la tenture céleste.
« …misère, la puanteur des charniers fumants… »
Il y a quinze ans de cela, la nuit, le ciel se couvrait d’étoiles.
« …dans d’atroces souffrances, mais la mort est douce, et… »
La nuit était calme, les jours étaient beaux. Les enfants jouaient dans les rues.
« …petits corps mutilés, les pédo-nécrophiles accourent en masse… »
Horacio était de ceux-là. Il a mon âge, et me raconte une ville d’un autre temps. Une ville sans voitures, une ville silencieuse, disparue.
« …tandis que le jus infâme et purulent s’écoule par les orbites du cadavre de bébé… »
De l’eau a coulé sous les ponts, depuis cette époque, où ce que l’on dépense aujourd’hui en un mois pouvait nous faire vivre 6 ans. Nous n’avions pas grand-chose, mais l’esprit était au partage. Quand quelqu’un recevait sa paie, il offrait à ses voisins des friandises pour fêter l’évènement. L’argent importait peu.
« …head-fucking avec un casque à pointe, aboiements de douleurs étouffés… »
J’arrête Mickey 3d, trop de joie de vivre tue la joie de vivre.
Au printemps, les libellules envahissaient la ville, tellement nombreuses qu’il suffisait de lever la main pour que l’une d’entre elles vienne s’y jeter. Pas de pollution, pas d’insécurité.
Les changements sont arrivés un à un, sans bruit.
Et un jour, Pékin n’était plus cette belle petite ville tranquille, mais cette mégapole sans visage. Tout était devenu payant, les hutongs était devenus immeubles dortoirs sans âme. Tout s’est passé si vite…
Telle est l’histoire d’Horacio, le plus bavard des Pékinois.
Ce soir, les nuages cachent les étoiles, je gratte la guitare sans trop y penser.
Zen.
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Chris
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06 décembre 2006
Une matinée normale.
« …merci puissant Christophe. Grâce à vous, la galaxie est à nouveau sauvée.
- Mais pour combien de temps ?
- Le plat de nouilles géant seul le sait. En attendant, veuillez accepter ce modeste présent en gage de notre gratitude : un séjour de 6 mois dans un centre d’entraînement de geishas-top-models-nymphomanes tous frais payés.
- Merci, mais le regard dans les yeux de ces enfants sera ma seule récompense.
- Votre grandeur vous…
- …non, mais je déconne hein, je m’en tape, des enfants. Je pars tout de suite ? On signe où ?
- Tugudugudu ! Bzzzz Bzzzzzz ! Tugudugudu ! Bzzzzzzzzzzzzzz !»
AAAAAAAAAAaaaaaaaaah ! Putain de réveil !
Déjà 8 heures ? Retour à la réalité moisie.
Un verre d’eau, 6 cookies, et je suis parti, dans le froid et l’hostilité.
Voilà la poufiasse de l’accueil. Tiens, ramasse mes clés, grognasse.
Tu vas t’ouvrir, saloperie de porte ? TU VAS T’OUVRIR ? C’est marqué ‘push’, je pousse, bordel. Je tire aussi, dans le doute. « Celle de gauche » me lance la servante. Effectivement, la porte de gauche marche mieux.
Pas de vélo volé pour aujourd‘hui, merci la Chine, c’est trop de bonté. Je roule à 5km/h, et le froid s’infiltre partout. Dans ma chambre, il faisait chaud.
Ah, mais dégage connard, d’où tu te permets de te placer sur ma trajectoire ? Tu mérites une mort lente et atroce, comme tous les autres. Mais avance, pétasse, t’as de la merde dans les jambes ou quoi ?
Aaaah horreur, quelqu’un que je connais. Vite, esquive. Pas de contact visuel. Se fondre dans la masse. Il pourrait essayer de me parler, le connard. Bon sang, il approche. Vite, une idée. Faire le mort ? Trop risqué, il pourrait tenter de me parler quand même. Courir ? Trop voyant, trop fatiguant. Changer de trajectoire, en évitant au maximum son champ visuel. Bingo ! Un détour de 500 mètres plus tard, je suis sauvé, vélo cadenassé, je pousse la porte de cours.
« Ni hao, dui bu qi », lancè-je laconiquement à la prof. Coup d’œil à la pendule : 5 minutes d’avance par rapport à mon retard moyen.
Je m’assois à ma place. Les quatre heures suivantes sont un flou total.
Le matin, j’aime pas les gens.
Le matin, c’est pas bien.
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Chris
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