Ce soir j’étais en train de lire du Kant en v.o, ou jouer à FreeCell ou un truc dans le genre quand tout à coup un truc attire mon attention. CNN tournait en fond sonore, parlant d’un tueur de chiens en série, en action depuis 1990, qui posait de la nourriture empoisonnée un peu partout et que des hippies bourrés de crack envisagent d’attraper en se déguisant en buisson et répandant la nouvelle sur CNN pour toujours plus de discrétion. Je ne m’étendrai pas sur mon admiration sans borne pour ce génie, parce que c’est mal de tuer des clébards débiles et que je ne voudrais pas que les gens me prennent pour un monstre sans cœur, donc disons que j’étais profondément choqué par la cruauté de ces actes horribles, honteux ma bonne dame.
Bref, le reportage se termine, la présentatrice reprend la parole, et là, en direct, elle déchire ses vêtements et se met à danser sur la table. J’étais choqué, et je me suis évidemment jeté sur la télécommande pour éteindre la télé, mais les piles étaient mortes et je me suis retrouvé forcé de regarder ce spectacle obscène, comme hypnotisé, paralysé par le dégoût.
Et sinon en vrai, la présentatrice enchaîne : « Et j’espère que le coupable sera retrouvé et puni, étant donné que mon propre chien a été victime de ce criminel. »
How unprofessional ! J’ai été choqué, surtout au moment où elle n’a pas déchiré ses vêtements et s’est contentée au contraire d’enchaîner sur le sujet suivant.
C’est comme dans tout bon film américain, quand ça devient personnel, le flic est déchargé de la mission et continue quand même, résout l’affaire, tue le méchant et délivre sa famille retenue en otage, est blâmé en public par son supérieur pour avoir continué quand même, même si en privé ce même supérieur, le noir avec des lunettes, lui dit qu’il comprend mais qu’il peut pas le couvrir, ensuite le mec est mis en retraite anticipée et plonge dans l’alcoolisme jusqu’au film suivant. Mais non, rien de tout ça ici, Gertrudine étale sa vie privée à l’antenne et tout le monde s’en fout.
Je suis encore sous le choc.
29 mai 2007
OMFG !!!!!
Publié par
Chris
à
16:37
11
commentaires
17 mai 2007
Le guerrier.
Il est là, dans la nuit, se pourlèchant les babines à l’idée de son festin sanglant tout proche maintenant. Il est ivre de puissance, le monde lui appartient, tremblez, fous que vous êtes, du haut de son bout de mur il l’a compris à l’instant, rien ne pourra plus lui résister, jamais. Tant de temps passé à l’entraînement, tellement de sacrifices pour en arriver là. Nombreux sont tombés avant lui, les faibles, ils ne méritaient pas de vivre. Mais là où tant ont échoué, lui ne faillira point. Il est le meilleur. Génération après génération, sans ancêtres se sont battus pour survivre, se reproduire, éliminer tout défaut. Il est la quintessence du guerrier, le bras droit de la mort, il est l’Omega.
La pièce est calme maintenant, le calme avant l’orage. Il fait le vide.
« Souviens toi. La volonté guide la patte vers son but, elle et rien d’autre. Ta volonté est acier, ton cœur est pierre. Telle est la voie, celle là et celle là seule. »
Le vide chasse les dernières pensées, il ne fait plus qu’un avec la pièce, un avec l’univers. Il connaît, il ressent chaque atome autour de lui, comme une partie de son être, et aucune molécule n’échappe plus à sa conscience flottant au milieu du vide. Il est Tout. Au loin, il entend encore résonner dans sa mémoire les paroles prononcées un instant auparavant, mais elles ne veulent plus rien dire. A quoi bon le pouvoir ? A quoi bon la vanité ? Il est, et cela lui suffit désormais. Mais la mission attend. Il prend son envol.
Approche de routine, la cible ne se doute de rien, bien sûr. Pauvre chose innocente. Un survol, un deuxième. C’est presque trop facile. Un mouvement, repli de routine. Ca va être un jeu d’enfant. La mission, rien d’autre que la mission. Toute pensée est superflue. Un flash, une petite maison au bord de l’eau, des enfants qui jouent. Il le sait, un jour, tout cela sera à lui. L’instant de bonheur est fugace. Rester concentré. Il essaie de maintenir le vide qui vacille. Son père, avant l’accident, le dernier regard qu’il lui jette. Pourquoi penser à cela, pourquoi maintenant ? Aujourd’hui, le héros sera vengé. Non, le vide, faire le vide. La mission bon sang, rien d’autre ne compte. Mais le vide s’en est allé. Si près du but, les émotions remontent et éclatent comme des bulles. Il la revoit, revoit son visage. Bientôt, mon amour, bientôt, mais pas encore. La mission. Des visages, des noms, tant de destins croisés, tant d’espoirs en lui. Je ne vous trahirai pas. Je ne vous mentirai pas. Je ne vous décevrai pas.
Ses organes internes explosent en un instant tandis qu’il se vide et se démembre. Perdu dans ses pensées, le coup l’a surpris. Je t’aimerai toujours, sa dernière pensée avant que l’ombre ne gagne. C’est la fin.
Dans tes dents, moustique de mes deux. Tu n’es pas le premier à tâter de mon bouquin de cours, et tu ne seras pas le dernier, que cela serve de leçon à ta regrettable race, hahaha. Leçon, bouquin de cours, calembour. Drôle.
Publié par
Chris
à
18:19
17
commentaires
21 mars 2007
Réflexion profonde
Imaginez une machine connaissant tous les paramètres de l’univers. Cette machine est a priori capable de prédire un évènement futur, du moins à cours terme, en appliquant les lois de la physique connues dans le volume nécessaire. Et a fortiori il peut modéliser assez facilement le comportement d’un calculateur très simple. Maintenant, imaginez que ce calculateur ne serve qu’à une chose : ajouter 1 à son entrée. Et que son entrée soit reliée à la sortie que la machine visionnant le futur, celle-ci étant égale à la sortie prédite sur le calculateur.
Maintenant, imaginez qu’un hamster dans une roue alimente l’ensemble du dispositif, et que l’entrée du hamster soit reliée à la sortie du calculateur. La force de Coriolis appliqué sur la roue ne pourrait-elle point être utilisée comme source d’énergie ? La réponse est non.
Ce n’est pas intuitif, mais posez le calcul, et vous verrez.
PS :
SPRING BREAK @ CALIFORNIA BABYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY !!!!!!!!!!!!!!!!!
Publié par
Chris
à
19:17
3
commentaires
15 mars 2007
RAS
Ouais, salut, bof quoi. Non, rien de spécial, rien à dire. Une journée normale. Levé trop tôt, sieste matinale en cours. Mal de tête énorme, repas de midi à 17h, quelques occupations tout ce qu’il y a de plus banales en guise de fin de journée, et enfin, LA soupe de nouilles.
Nouilles et bœuf, et tomate aussi, pour être précis. Servie relativement chaude dans un bol en plastique orange, les baguettes sont, elles, de pauvre facture, en bois mal dégrossi. La table autour de laquelle nous nous asseyons, surface de plastique au blanc suspect, possède quatre pieds de métal en prolongement d’une armature d’acier peint, afin d’assurer une stabilité maximale. Les pieds prennent appui sur un sol maculé de taches de graisse en tout genre que les serviteurs ne tarderont pas à dissimuler tant bien que mal, à l’heure où ne blanchit pas encore la campagne. Détail intéressant, le sol est carrelé. Vous avez bien lu, carrelé. Les carreaux, de forme quadrangulaire, sont ajustés de façon à former un pavage régulier, et séparés par un joint, idéal pour un captage optimal des graisses et autres résidus. Les allées et venues de la foule ont, a cette heure, achevé de former la pâte noirâtre, de boue, matière grasses et pertes alimentaires diverses mêlées, à la texture si caractéristique sous la semelle. Une lumière blanchâtre éclaire encore pour quelques minutes la cantine, avant fermeture. De minces piliers étendent ça et là leurs ombres diffuses, un caquetteret à col rayé chante dans le lointain tandis qu’une douce brise polluée anime ma chevelure, mes yeux se perdent au loin, une étoile scintille follement par la fenêtre, c’est beau.
Ma chaise est une chaise comme toutes les autres, plastique de mauvaise facture, acier banal. Ses quatre pieds en prolongement d’une armature simple mais robuste lui assurent une stabilité optimale. Cette chaise est faite pour durer, tel le granit dans le torrent, elle endure le flot de postérieurs sans céder, le gras comme l’osseux, le vaste comme le menu. Elle ne fléchit pas face à l’adversité, elle garde la tête haute, et soudain retentit la complainte d’un blutarfle à franges agonisant dans l’obscurité, une larme perle au coin de l’œil de la chaise tandis qu’un déplacement de masse gazeuse caresse sa toison, et c’est très beau. Et voilà que sur cette Chaise, reposant sur ce même sol qui déjà supporte la table, sur cette même Chaise vous dis-je, je mange ma soupe, en position assise.
Procurant une bonne surface d’appui, et permettant à son utilisateur de rapprocher centre de gravité et centre des contacts postérieurs, la position assise assure une honnête stabilité, et reste l’une des positions les plus populaires, selon un sondage. L’éventuel appui sur dossier, bien que non exempt de détracteurs, permet incontestablement un repos du dos agréable à qui souhaite se reposer le dos. L’utilisateur de la position assise, l’esprit libéré de la gestion de l’équilibre, peut en outre pleinement se concentrer sur l’utilisation de ses membres supérieurs, et ainsi effectuer gestes de précision et mimiques complexes avec une facilité accrue. La position assise, une position noble et pratique à la fois, a conquis de nombreuses personnes, selon un sondage. Pourquoi pas vous ?
Assis sur la Chaise, je mange la Soupe. Les pâtes, longues et fines, doivent être portées à la bouche puis guidées avec adresses afin d’éviter les éventuels ‘coups de fouets’ et retours de sauce dans l’œil subconséquents. Les légumes et autres morceaux de gras de bœuf offrent un bris bienvenu de monotonie, quand la pâte se fait trop présente. La sauce est peu épicée, aisée au palais. La symphonie de saveurs savamment orchestrée par quelque domestique joue dans ma bouche, sur ma langue défilent à pas feutrés des millénaires de tradition culinaire. Un souffle d’air graisseux joue dans ma chevelure, le silence se fait, le temps s’arrête. La soupe est mangée. Je pleure.
Tout est dit.
Ah sinon, je me suis aussi fait interviewer par la télé chinoise à propos des jeux olympiques, la reporter s’étant révélé être Miss Chine 2003. CCTV5, le 23 mars à 18h30 pour ceux que ça pourrait intéresser de voir une interview full mytho dans un anglais approximatif, je vais essayer de me faire envoyer le DVD pour les autres. J’ai le mail de ma nouvelle meilleure amie et elle m’a proposé de lui écrire.
Classique.
Publié par
Chris
à
17:27
12
commentaires
20 février 2007
Le jeu de la vie
Une conspiration judéo-maçonnique sous couvert de lobby pétrolier avait voulu me faire taire en supprimant le bouton ‘nouveau message’ de l’interface de ce blog. N’écoutant que mon courage, je m’engageais alors dans un combat sans merci pour la liberté, le courage, la gentillesse et la défense des petits animaux.
Aujourd’hui, ce combat prend fin, et la vie peut reprendre ses droits.
La vie justement, parlons-en. Ne vous est-il jamais arrivé de vous retrouver avec deux congénères et d’être alors pris d’une irrépressible envie de vous reproduire ? Pourriez-vous survivre si les cases autour de vous ne comportaient pas 2 ou 3 individus ? Et bien le jeu de la vie, c’est pareil.
N’écoutant que mon envie de gâcher ma vie, je décidais il y a peu de coder un widget simulant le jeu de la vie. Et le voilà.
En haut à droite, vous pourrez donc faire défiler divers trucs inutiles à partir du compteur d’anniversaire en cliquant sur les petites flèches gauche/droite, jusqu’à arriver au fameux jeu de la vie.
Voilà, à dans 2 mois.
Et mort aux petits animaux.
Publié par
Chris
à
22:49
14
commentaires
03 janvier 2007
Joyeux 3 Janvier.
Je vous souhaite à tous un très bon 3 Janvier 2007. Que celui-ci soit rempli de bonnes choses, qu’il ne vous arrive rien de mal, que vous soyez heureux, et que vous joigniez le monde dans une folle farandole de fraternité joyeuse, que vos souhaits les plus chers se réalisent, que l’extase vous emplisse et que votre esprit s’envole vers les cieux emplis de colombes et d’anges tout nus.
Et puis tiens, je déborde tellement d’amour et de joie que je vais même vous faire un horoscope. Tirez mentalement un nombre aléatoire entre 1 et 10, suivant une loi uniforme.
1 - Vous allez vous faire dévitaliser une dent. Ce sont des choses qui arrivent, sautez en 3.
2 – Essayez de mettre l’accent sur l’écoute de votre entourage, vous pourriez être surpris des résultats obtenus. Et vous avez un cancer à évolution rapide.
3 – Le flux d’énergie des planètes vous sourit, croquez la vie à pleines dents.
4 – Un peu de persévérance pourrait vous mener très loin, même bourré et relou, les filles adorent ça.
5 – C’est le jour idéal pour les changements, ne vous laissez plus faire, réagissez ! Cassez la gueule à une vieille.
6 – Vos muqueuses sont légèrement irritées, rincez abondamment à l’eau tiède et sachez faire preuve de patience, après la pluie, le beau temps.
7 – Tout va bien, vous êtes un être humain génial, ou même simplement une fille callipyge. Vous avez plein d’amis.
8 – Vous gagnez le dernier prix du concours de beauté : recevez une dose de ghb, et sautez en 4.
9 – Mercure et Vénus en convergence opposable avec subtil rabattement flexif, vous allez perdre le cure-dent de votre couteau suisse.
10 – Au terme d’une dramatique succession d’évènements, vous vous retrouvez à danser sur une table en string fendu dans un bar gay. Prenez la chose avec humour, et sautez en 6.
Encore une fois, tous mes vœux de plénitude les plus sincères à votre endroit.
Bises,
Chris.
Publié par
Chris
à
13:29
52
commentaires
25 décembre 2006
Joyeux Noël
Chers blogo-lecteurs de mon blogorat, je sais que cette année, la mode est à "Joyeuse Nowyel", mais je préfère la jouer old fashion, avec ce rébus qui m'a occupé 1 bonne seconde (vive www.tututu.net/blog).
Mais pour vous prouver que je ne me fous pas de la gueule du monde, je vous offre en sus une grille de ressorts aux couleurs du père-noël.
Non, vraiment, ça me fait plaisir.
Publié par
Chris
à
04:07
6
commentaires