10 novembre 2009
Bilan préliminaire
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04 novembre 2009
Révolution
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28 octobre 2009
Sélection de webcomics
Pas de long et tortueux billet aujourd'hui, simplement une liste de webcomic que je lis(ais) et que j'apprécie.
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15 octobre 2009
Intelligence artificielle, calcul et métaphore
Plusieurs lecteurs (lectrices en fait) se sont plaint de la longueur excessive de mes billets. Je leur dédie celui-ci.
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25 septembre 2009
Simplicité
J'ai la flemme d'essayer de la retrouver, mais je suis tombé récemment sur une citation dont voici une version approximative : "On ne devrait jamais chercher la solution d'un problème avant d'avoir atteint la certitude que l'on a examiné le problème de manière la plus pointue possible".
A première vue, il semble que cette phrase ne déparerait pas dans le répertoire de quelque manager de province généreux en buzzwords et de maximes prédigérées. Pourtant, cette phrase a résonné dans mon esprit, et m'a semblé recéler une vérité et une pertinence rafraîchissantes. Vous savez, ce sentiment que l'on a quand toutes les pièces d'un puzzle mental semblent soudain former un tout intelligible, quand le motif émerge ?
Le motif a émergé pour moi quelques jours après avoir entendu la phrase, comme une révélation à rebours. Je lisais à ce moment un livre traitant de la conscience et de la nature de ce que l'on appelle le "moi". Alors plongé, et même passablement embourbé dans les considérations complexes de l'auteur, je me suis soudain aperçu que les choses devenaient incroyablement plus simples si l'on se demandait simplement pourquoi l'on appelle quelque chose "une conscience", ou "un soi". Poser le problème clairement consistait en ce cas à dépasser la compréhension intuitive et plus ou moins vague du terme "conscience", et à la remplacer par une compréhension des raisons qui poussent à appeler une chose une conscience, par rapport au but recherché.
Le risque d'épiloguer sur l'usage d'un mot flou aux sens multiples est omniprésent en philosophie (surtout de comptoir), mais je pense que la méthode simple consistant à se faire une idée précise du problème et de son domaine précis d'application possède une utilité bien au-delà de la philosophie et de la métaphysique. C'est, après tout, l'un des fondements implicites de la méthode scientifique.
Ces considérations sont banales, mais j'ai l'impression que malgré moi je tends à les oublier et me laisse souvent piéger par la complexité, et je me surprends à débattre du sens ou de l'usage précis de mots ou concepts valise. Si ce billet ne devait servir qu'à une chose, ce serait de rappeler au moi futur qui lirait ce billet (ou toute autre entité intéressée) de ne pas perdre son temps avec des concepts flous. A chaque étape d'avancement vers une solution, dans quelque domaine que ce soit, il faut faire l'effort de se souvenir du but initial et du but final, du problème posé.
Qui a dit "ignosticism" ?
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13 août 2009
Maniaco-dépression
Il est des soirs où l'inspiration vient facilement, où les mots et les idées semblent se déverser et se tisser d'eux-mêmes et sans effort. Ce soir est l'un de ces soirs.
Je laisse mes mains courir sur le clavier, en profitant d'une de ces trop rares expériences pour produire ce billet, d'un jet, d'un trait et sans préméditation. Tous les soirs, pourtant, je ressens une capacité accrue à créer, à exprimer ce que je pense et ce que je ressens, mais rares sont les soirs où cette envie est suffisamment forte et dirigée pour me pousser à prendre la plume et concrétiser ce besoin plutôt que de l'étouffer, le remplacer par une activité de réception passive plus aisée mais moins gratifiante. Mais la création ne se limite pas à l'activité sociale, visible et palpable par autrui. Tous les soirs, mon esprit crée, invente, trouve de nouvelles idées et élabore des stratégies qui jamais, le matin, ne m'auraient effleuré l'esprit. Tous les soirs je suis un mister Hyde hyperactif à mon échelle, et tous les matins je me retransforme en un raisonnable et réservé docteur Jekyll, réévaluant les idées de la veille et les jetant pour la plupart aux oubliettes.
Mais ce changement de personnalité, instantané en apparence pour l'œil de la conscience, se reproduit à l'inverse et de façon lente et graduelle au fil de la journée. Je suis en continuelle et lente métamorphose psychique. Le soir est une période d'exubérance créatrice, de désinhibition, de facilité d'écriture et d'ouverture. A celle-ci s'oppose la phase matinale où les critiques mentales sont en plein éveil et inhibent le processus 'aventureux' de mon esprit. Les phases 'maniaques' et 'dépressives' s'alternent.
Mais ne t'inquiète pas pour moi, cher lecteur, je vais bien, du moins, tout aussi bien que toi. Car nous sommes tous, finalement, des maniaco-dépressifs en miniature. Dans le mens sana comme dans les autres se succèdent des phases créatrices, génératrices d'hypothèses, et des phases de critique qui viennent réduire le champ des hypothèses envisagées. Ces hypothèses peuvent concerner l'attitude à suivre envers votre voisin trop bruyant comme la façon de saisir un objet placé à proximité d'une main, et, si quelques unes de ces phases sont lentes et accessibles à la conscience, la plupart se déroulent sans même que l'on s'en rende compte. Comme un motif fractal répété de la plus petite décision possible jusqu'aux réflexions à tiroir sur le sens de la vie, ces cycles d'élargissement, puis de réduction du champ des possibles rythment le fonctionnement de l'esprit humain. La plupart de ces cycles sont invisibles à la conscience, qui ne s'embarrasse pas de tels détails, et seuls les cycles de plus haut niveau nous sont perceptibles.
La maniaco-dépression, selon cette théorie, ne serait pas une maladie résultant de l'apparition de 'mouvements d'esprit' contraires, mais plutôt de l'exacerbation de mécanismes existants et normalement utiles à l'esprit humain. Chez le maniaco-dépressif, la phase critique est exacerbée au point de ne voir de bon en aucune chose, quand la phase créatrice ne trouve, elle, au contraire, aucune limite. C'est en ce sens que j'ose, très chère lectrice ou très cher lecteur, te qualifier de "maniaco-dépressif en miniature", c'est-à-dire, finalement, d'esprit sain. J'espère que tu ne m'en voudras pas.
Quant à moi, je m'en vais maintenant retourner à mes pénates, et attendre un sommeil qui n'arrivera qu'après une longue effusion de pensées non dirigées, tout comme ce billet.
Bonne nuit.
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22 mars 2009
Konnichiwa
Konnichiwa, comme vous le savez je suis parti passer quelques mois au Japon, dans les environs de Tokyo. Cela fait bientôt trois semaines que j’y suis, mais je n’ai commencé à jouer au touriste qu’aujourd’hui.
Je me suis rendu à Yokomaha, la deuxième ville la plus peuplée du pays. Enfin bon, dans les environs de Tokyo, ‘ville’ n’est qu’une étiquette collée sur un morceau de mégapole géante, et durant mes 1h30 de trajet en train je n’ai rien vu d’autre que des bâtiments alentour, à perte de vue.Yokohama possède la plus haute tour Japonaise, la « landmark tower », qui mesure un peu moins de 300m. Pas vraiment impressionnant vue d’en dessous, en fait. En bas de l’image vous pouvez voir une passerelle piétonne, qui mène jusqu’à la tour. L’urbanisme Japonais utilise la troisième dimension de manière très poussée, pour optimiser les flux de circulation et la place disponible. La différence est vraiment frappante par rapport à Paris ou Pékin, où tout ou presque se passe au niveau du sol. Le résultat est agréable et efficace, l’on traverse rues et voies ferrées sans même être conscient de leur existence, guidé par des panneaux clairs et aidé par des escalators omniprésents.
La landmark tower vue de loin.
Vue de deux niveaux de circulation depuis une passerelle piétonne.
Yokohama est une ville portuaire, mais même la mer semble avoir été urbanisée ici. Pas d’embruns (ce jour là ?).
Une énorme tour de télécoms.
J’ai visité le Musée Mistubishi de la technologie et de l’industrie. Moyennement instructif, et pas très photogénique. Ici un modèle réduit de moteur de fusée japonaise.
Là, je vous laisse deviner ce que c’est.
Après le musée, je me rends à la landmark tower. Elle possède l’ascenceur le plus rapide du monde (ou en tout cas il l’était en 2004), certification du Guiness à l’appui. L’accélération est pourtant très douce dans l’ascenseur, pas de sensation d’organes internes déplacés, pas de jambes qui ploient sous l’effort, c’est sans même s’en apercevoir que nous atteignons les 45km/h de vitesse de déplacement vertical. A cette allure, les étages défilent à une allure ahurissante, et en un clin d’œil nous atteignons le 69ème, à 274m de hauteur.
D’ici nous surplombons largement tous les immeubles alentour, pourtant de hauteur respectable.
Pas vraiment le meilleur jour pour la vue panoramique. Par beau temps, on voit le mont Fuji paraît-il.En croisant les doigts pour que le big one choisisse un autre jour pour détruire Tokyo.
274 mètres. Bien mais pas top.
Un mystérieux « I love peace » à côté du musée d’art que je n’ai pas eu le temps de visiter.
Oui, cette tour de télécom est obèse.
Les Japonais aiment les escalators.
Et les Pokémons.
Et oui, ceci est un magasin dédié aux Pokémon uniquement.
Parfois, les transports en communs sont bondés. Souvent, non. Je trouve toujours une place assise pour me rendre au labo.
China town de Yokohama, pour changer. C’est un peu comme la Chine, mais en plus exubérant, cher, et propre (après, il paraît que ça ressemble à Shanghai, je ne peux pas confirmer ou infirmer).
China town se résume à un restaurant Chinois à l’échelle d’un quartier. On n’y trouve absolument rien d’autre. Mais c’est joli.
Un temple dédié au Dieu des affaires. A comparer à sa version française, la rue Montgallet.
Une diseuse de bonne aventure lit les lignes de la main. Comme quoi finalement il n’y a pas que des restaurants.
Je voulais photographier le gros bâtiment de style chinois au bout de la rue, mais c’est ici que mon appareil photo et mes talents photographiques jettent l’éponge.
Et pour conclure, une vidéo d’une invention géniale typiquement Japonaise : le distributeur automatique de voiture.
Bon voilà j'ai bloggé, mais on ne m'y reprendra pas de si tôt, du moins pas pour poster des photos, ça prend trop de temps. La prochaine fois, je mettrai les commentaires direct sur mon picasa (dont l'adresse a changé).
Sayonara.
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Chris
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